Le chaos vécu lors de la Vuelta, dont quatre étapes ont dû être écourtées en raison de manifestations visant l'équipe du milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams, connaît des répliques en interne.
"Je l'ai déjà dit à l'équipe, sans changement de nom, sans un changement de drapeau, nous ne continuerons pas", a déclaré au site spécialisé Cyclingnews le fondateur de Factor, l'équipementier de l'équipe qui a rencontré à ce sujet Sylvan Adams.
Le co-sponsor de l'équipe, la multinationale Premier Tech, dont le siège est au Canada, a pareillement plaidé pour un changement de nom, souhaitant également que l'équipe adopte une nouvelle image de marque.
"Nous sommes sensibles et attentifs à la situation sur la scène internationale qui a beaucoup évolué depuis notre arrivée sur le World Tour en 2017", explique Premier Tech dans un communiqué. "Notre attente est que l’équipe évolue vers une nouvelle appellation excluant le terme Israël, et qu'elle adopte une nouvelle identité ainsi qu’une nouvelle image de marque", précise l'entreprise.
Ces demandes sont pour l'instant restées lettre morte côté IPT. "Nous sommes en phase de planification pour la marque en 2026, et nous communiquerons tout changement éventuel en temps voulu", a répondu ce jeudi l'équipe dans un communiqué.
Lors de la Vuelta, afin de prioriser la sécurité de ses coureurs et du peloton, Israel-Premier Tech avait décidé de retirer de ses maillots la mention Israël. Mais cela n'avait pas permis d'apaiser la situation, et l'épreuve s'est conclue dans un chaos total le 14 septembre à Madrid, avec une dernière étape abrégée.
Les organisateurs du Gran Camino, course espagnole qui ne figure pas au calendrier World Tour, ont annoncé quelques jours plus tard qu'ils ne souhaitaient pas inviter Israel-Premier Tech pour leur édition 2026.
