La gadoue, la gadoue, la gadoue : crampons moulés, vissés ou carrément des bottes de caoutchouc ? La pelouse de Charléty est innomable, ce n'est pas nouveau, et disputer deux matches consécutivement sur ce type de revêtement ne permet pas de développer le beau jeu. Et si, en plus, il pleut ! C'est fort dommage, surtout que le stade était annoncé à guichets fermés.
Un 0-0 prévisible
Difficile de proposer du spectacle dans de telles conditions et la première période a été délicate. Yvann Maçon a trouvé Irvin Cardona mais la tête de l'attaquant n'a pas trouvé le cadre (18e). Saint-Étienne attendra la 44e minute et une frappe au-dessus de Nathanaël Mbuku pour proposer un léger frisson. Côté Paris FC, si Julien Lopez a cadré du droit (24e), la tête de Samir Chergui n'a pas inquiété Gautier Larsonneur (27e).
Un peu mince mais comment faire avec un tel déluge ?
Pourtant, les Verts ont accéléré lors du premier quart d'heure du second acte. Obed Nkambadio a d'abord boxé une tentative de Mbuku (51e) puis une frappe d'Ibrahim Sissoko (56e). En revanche, le gardien des Espoirs n'a rien pu faire quand Cardona a dévié du droit un centre de Maçon... mais son poteau l'a suppléé (57e).
L'orage passé, le PFC a eu son temps fort. Kebbal a percuté pour transmettre à Alimani Gory mais sa frappe lourde en pivot n'a pas trompé Larsonneur, vigilant (66e). Kebbal a essayé d'y aller tout seul et il s'en est fallu de peu pour que sa frappe enroulée ne plonge dans la lucarne (80e). Après un contact avec Mickaël Nadé, Gory a espéré obtenir un penalty, sans succès (82e).
Dylan Chambost a eu la dernière occasion, dans les arrêts de jeu, mais il a été contré (90e+2) et Saint-Étienne repart donc de la capitale avec un point. Les Verts restent 4e avec 42 points, le PFC est 11e avec 36 unités.
Bon courage aux féminines qui s'affronteront à 19h30 sur une telle pelouse...
