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Sebastian Coe dit avoir les qualités requises pour présider le CIO

Sebastian Coe, président de World Athletics
Sebastian Coe, président de World AthleticsAFP
Le président de World Athletics, le Britannique Sebastian Coe, a déclaré dimanche qu'il avait les qualités nécessaires pour diriger le Comité international olympique (CIO) et promet d'"étudier" la question si l'occasion se présente.

"J'ai toujours dit clairement que si l'occasion se présentait, j'y réfléchirais sérieusement. J'ai été impliqué dans le mouvement olympique pendant la majeure partie de ma vie", a rappelé l'homme de 67 ans.

L'Allemand Thomas Bach a déjà annoncé qu'il ne resterait pas en fonction au-delà de 2025, date de la fin de son troisième et dernier mandat, et qu'il devrait donc être remplacé.

"J'ai présidé les Jeux olympiques (Londres 2012) de leur présentation à leur célébration, et j'ai eu le privilège de participer à deux Jeux olympiques, j'ai présidé un comité olympique national et maintenant j'ai le plus beau métier du monde, je suis président du sport olympique numéro un", a déclaré Coe lors d'une conférence de presse, en rappelant son CV.

Le double champion olympique du 1 500 mètres, à Moscou en 1980 et à Los Angeles en 1984, reconnaît que "ces expériences combinées seraient positives pour le poste", mais rappelle qu '"il y a d'autres candidats potentiels qui ont de bonnes qualifications" pour diriger le CIO.

Thomas Bach, neuvième président de l'instance, dirige l'organisation depuis 2013 et son troisième et dernier mandat s'achève en 2025, même si plusieurs membres du CIO ont déjà suggéré de modifier les statuts pour que l'Allemand puisse continuer à exercer ses fonctions.

Cependant, samedi, Bach a annoncé qu'il ne demanderait pas de prolongation de son mandat à la tête du CIO, ce qui ne serait possible qu'avec une modification de la Charte olympique.

"Après une profonde réflexion (...) je suis arrivé à la conclusion que je ne devais pas demander une prolongation de mon mandat", a déclaré Thomas Bach lors de la 142e session du CIO à Paris, justifiant sa décision par l'importance de "protéger la crédibilité" du mouvement olympique et rappelant qu'il a lui-même été "l'un des promoteurs" de la limitation des mandats au sein de l'instance.

Le CIO doit élire le successeur de Thomas Bach, dont le mandat expire en juin, entre le 18 et le 21 mars 2025, lors de la 143e session de l'instance à Athènes.