Vingt-sept de ces joueurs sont soupçonnés par la justice d'avoir parié sur des matches de leur propre équipe, a précisé le parquet dans un communiqué.
Parmi eux figure Metehan Baltaci, joueur de Galatasaray, équipe triple championne de Turquie en titre, a indiqué le parquet, qui n'a pas révélé à ce stade l'identité des 26 autres joueurs incriminés.
Mert Hakan Yandas, un joueur de Fenerbahçe, autre grand club d'Istanbul, est lui soupçonné d'avoir parié sur diverses rencontres via une tierce personne.
La justice, selon laquelle 35 des 46 personnes recherchées ont été interpellées à ce stade, a également ordonné l'arrestation des présidents de deux clubs soupçonnés d'avoir "tenté d'influencer le résultat" d'un match les opposant en troisième division lors de la saison 2023-2024.
Cette rencontre avait attiré l'attention de la justice et déclenché l'enquête en cours, selon plusieurs médias turcs, aucun tir n'ayant été effectué par les deux équipes au cours des 90 minutes de jeu.
Six autres personnes, dont un joueur, sont également soupçonnées d'avoir conclu un accord visant à influencer le résultat d'une rencontre de deuxième division entre Ümraniyespor et Giresunspor en décembre 2023.
Un arbitre de première division, un ancien président du club d'Adana Demirspor (2e division) ainsi qu'un célèbre commentateur sportif et son épouse doivent en outre être entendus en garde à vue pour s'expliquer de "transactions financières suspectes".
L'enquête du parquet d'Istanbul, qui secoue le football turc, a déjà conduit à l'incarcération début novembre de six arbitres et du président d'Eyüpspor, un club de première division.
La Fédération turque de football (TFF), qui dit vouloir "nettoyer" le football turc, avait suspendu quelques jours plus tôt près de 150 arbitres reconnus coupables d'avoir parié sur des rencontres. Tous ont été révoqués depuis.
Vingt-cinq joueurs de première division et près de 1.000 autres évoluant en deuxième, troisième et quatrième divisions, reconnus eux aussi coupables de paris, ont écopé en novembre de suspensions allant jusqu'à douze mois.
