Tous les résultats rugby sur Flashscore
Les notes du Stade Toulousain
Ramos 8 - Mallia 4, Barassi 4, Chocobares 6, Kinghorn 5 - Ntamack 5, Graou 6 - Willis 9, Jelonch 8, Cros 7 - Flament 7, Brennan 6 - Aldegheri 5, Marchand 8, Neti 5.
Les notes de l'Union Bordeaux-Bègles
Buros 6 - Penaud 7, Depoortere 5, Moefana 8, Bielle-Biarrey 5 - Jalibert 7, Lucu 8 - Bochaton 5, Samu 7, Gazzotti 4 - Cazeaux 7, Petti 5 - Tameifuna 6, Lamothe 6, Poirot 4.
Le MVP : Jack Willis
On ne le répétera jamais assez : comment le XV de la Rose peut-il se priver volontairement d'un tel joueur ? Le troisième ligne anglais était partout, en attaque avec un doublé en montrant toute sa puissance et ses qualités de combat, plaquant sans relâche, grattant des ballons comme à l'accoutumée. Partout, tout le temps, une énergie incroyable pour celui qui est possiblement le meilleur joueur du Top 14.
Le patron : Thomas Ramos
On ne peut pas gagner au rugby sans un buteur de classe internationale. Énième exemple ce soir avec Thomas Ramos, un Top 5 mondial au jeu au pied, qui a non seulement fait un 100% sur ses tentatives, mais qui a de plus arrosé parfaitement la défense toulousaine de chandelles meurtrières. À l'arrière, puis à l'ouverture, il n'a jamais baissé de pied, et quand il a fallu passer les pénalités de la victoire, il a répondu présent. Un taulier.
La bonne surprise : Anthony Jelonch
Lors des deux dernières saisons, il était blessé pour les phases finales. Forcément, il avait envie de jouer un rôle dans la conquête du titre, une mission accomplie avec classe. Toujours dans l'avancée, royal au plaquage, leader de combat, il a fait parler son expérience et semble revenu au niveau qu'il affichait avant ses graves blessures, celui d'un titulaire dans le XV de France.
La déception : l'indiscipline bordelaise
Un constat effrayant : 20 des 36 points encaissés en infériorité numérique. Une fois qu'on a dit ça, on a tout dit. Les deux cartons jaunes ont coûté cher en points encaissés, mais aussi en énergie, une énergie qui a fini par manquer en prolongation. Une relation de cause à effet qui n'explique pas forcément à elle seule la défaite, mais quand il faut chercher la principale raison d'avoir perdu un match aussi incroyable, elle est toute trouvée.