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"On est obligé de laisser parler", déplore Ugo Mola vis-à-vis des critiques

Ugo Mola le 29 mars.
Ugo Mola le 29 mars.NATHAN BARANGE/DPPI via AFP
"On est obligé de laisser parler, même si parfois ça nous frustre un peu", a affirmé Ugo Mola ce jeudi en réponse aux critiques visant le Stade Toulousain, fautif vis-à-vis du salary cap dans l'affaire du transfert de Melvyn Jaminet.

"J'ai évidemment confiance en notre président et en notre organisation, et on est obligé de laisser parler, même si parfois ça nous frustre un peu, vous l'imaginez bien, on est obligé de laisser parler, de laisser interpréter", a déclaré le manager de Toulouse en conférence de presse avant la réception de Sale dimanche en Champions Cup.

"Il y a encore des procédures en cours, il y a beaucoup d'interprétations, celles des médias ne me dérangent pas parce qu'elles font partie du jeu de poser des questions, je les trouve même plutôt parfois pertinentes", a expliqué Ugo Mola.

Il dit en revanche viser les interprétations "des acteurs et de certains collaborateurs, de collaborateurs de mécènes, d'entraîneurs qui portent un avis très tranché sur les pseudo-tricheurs ou d'autres. Ça me paraît un peu avant coureur d'une décision ou en tout cas d'une justification ou d'une explication que pourraient donner les organes de direction".

Au terme d'une médiation portant sur les irrégularités liées au transfert de l'arrière Melvyn Jaminet, passé de Perpignan à Toulouse en 2022, le Stade Toulousain a dû verser une amende de 1,3 million d'euros. Il lui était reproché d'avoir cherché à contourner les règles du salary cap lors du versement d'une indemnité de 450 000 euros visant à dédommager Jaminet pour son transfert, somme que le Varois n'a finalement jamais touchée.

L'affaire, sur laquelle le Stade Toulousain ne s'est que très peu exprimé publiquement, a été au cœur des débats lors de la dernière élection à la Ligue nationale de rugby, remportée par le Lyonnais Yann Roubert, certains dirigeants pointant le montant jugé trop faible de l'amende.

"Ce qu'on a vu, c'est que Montpellier avait pris en son temps une amende de 3 millions d'euros, celle du Stade Toulousain est de 1,3 million d'euros. Pourquoi et comment, on ne sait pas. C'est ce qu'on veut justement changer", a par exemple expliqué Laurent Marti président de l'UBB, au journal Sud-Ouest mercredi.

"Je pense que la première mi-temps est clairement perdue par le Stade Toulousain sur le plan médiatique, j'ose espérer qu'il y aura une seconde mi-temps où on pourra dire certaines choses", a conclu Mola.