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Grand chelem ou pas "le trophée est le même", souligne François Cros

Cros face à l'Italie le mois dernier.
Cros face à l'Italie le mois dernier.DAVID ROGERS/Getty Images via AFP
Le XV de France est pleinement consacré à la quête d'un nouveau trophée et la joie d'un éventuel sacre dans le Tournoi ne sera pas assombrie par la déception de ne pas avoir fait le Grand chelem, a assuré François Cros ce mercredi.

"Le trophée est le même à l'arrivée", a souligné le troisième ligne en conférence de presse à la question sur la différence de ressenti entre un titre dans le Tournoi et un Grand chelem comme celui que lui a vécu en 2022 avec les Bleus.

Les espoirs de Grand chelem se sont envolés avec la courte défaite en Angleterre lors de la deuxième journée (26-25) mais le triomphe en Irlande le 8 mars (42-27) a permis aux Bleus de prendre la tête du classement avant la dernière rencontre.

"On a abordé la semaine dernière comme une demi-finale et cette semaine vraiment comme une finale. Quand on aborde les matches de cette manière-là, on ne peut pas s'attendre à un match piège, on sait que ce match-là, il faudra le gagner pour remporter un nouveau trophée", a-t-il assuré.

Et de compléter : "c'est ce qu'on a envie de s'offrir. On a eu un soutien incroyable même sur le match en Angleterre et en Irlande. Pour nous, déjà, ce serait incroyable, mais aussi pour toutes les personnes qui nous soutiennent. On a énormément de leviers de motivation sur ce match-là".

La France a son destin entre les mains samedi (21h00). Elle doit l'emporter avec le bonus offensif contre l'Écosse pour assurer de remporter le Tournoi, mais une simple victoire devrait suffire en raison du large avantage que lui confère sa différence de points marqués et pris (+106). Elle en sera certaine au moment coup d'envoi puisque l'Angleterre, un point derrière elle au classement, joue plus tôt samedi à Cardiff contre le Pays de Galles. En cas de succès, ce serait le deuxième trophée de l'ère Galthié, débuté après le Mondial 2019.