Grand classique du rugby européen, Leinster - La Rochelle promet un choc majuscule

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Grand classique du rugby européen, Leinster - La Rochelle promet un choc majuscule
Antoine Hastoy et les Rochelais connaissent la marche à suivre.
Antoine Hastoy et les Rochelais connaissent la marche à suivre.AFP
Leinster et La Rochelle ne se quittent plus. Pour la cinquième fois sur les quatre dernière éditions, les deux équipes se retrouvent en Rugby Champions Cup, mais encore une fois, les Maritimes vont devoir sortir le grand jeu pour nourrir leurs rêves de triplé.

Jusqu'à quelques mois en arrière, le Stade Rochelais disposait d'un immense ascendant sur le Leinster, qui est pourtant un cador du rugby de club européen. Trois éditions d'affilée, les Maritimes ont écarté les Irlandais en phase finale, dont deux fois lors du dernier acte, le climax étant bien évidemment atteint la saison dernière. 

Lors d'une finale d'anthologie, sur les terres du Leinster, à l'Aviva Stadium, les locaux avaient réalisé un début de match incroyable, asphyxiant La Rochelle, menant 17-0 au bout de 12 minutes, avant un incroyable comeback des Bagnards, qui ont fini par renverser la situation pour s'imposer 26-27 et aller chercher leur deuxième Rugby Champions Cup d'affilée. 

Bien entendu, cet exploit ouvrait grand la porte a une tentative de triplé européen, réalisé seulement par le RC Toulon (2013 - 2015). Mais le tirage au sort est parfois coquin, et surtout totalement incompréhensible. Comment ces deux équipes, qui composaient donc l'affiche de la finale des deux dernières éditions, ont-elles pu se retrouver dès les phases de poule, et pour le match d'ouverture de surcroit ?

Bien qu'hôte de ce match, le Stade Rochelais n'était pas dans sa meilleure forme, et l'a payé au prix fort. Sous un temps exécrable, contre des Irlandais imprenables sur les fondamentaux, les Maritimes ont fait leur maximum mais ont fini par concéder une défaite 9-16 qui a lancé une campagne européenne cahotique, qui s'est poursuivie de justesse et surtout sans l'avantage du terrain en phase finale. 

C'était donc la première fois en quatre confrontations que La Rochelle cédait devant le Leinster. Un mauvais présage ? Surtout un résultat qui les a obligés à cravacher, mais la revanche semble être un excellent thème. Car après avoir perdu ce match, les Maritimes aaient enchaîné avec une défaite sur la pelouse sud-africaine - sacrée Coupe d'Europe - des Stormers, sur une transformation réussie à la sirène. 

Le weekend dernier, dans ce même stade, les Rochelais ont cru que le ciel leur tombait sur la tête quand ils ont encaissé un essai en toute fin de match. Mais cette fois, les dieux du rugby étaient avec eux, et cette transformation qui était passée en décembre, elle a fui les poteaux en avril, offrant la vengeance, la qualification et la conservation des rêves de triplé aux Jaune et Noir. 

L'occasion est donc parfaite de laver l'affront pour de bon d'une phase de poule indigne d'un double champion d'Europe. Sauf que... sauf que le Leinster n'a plus soulevé le titre suprême depuis six longues années. Pour un cador du rugby européen, qui vise une cinquième étoile pour rejoindre le Stade Toulousain, recordman de victoires en Rugby Champions Cup, cette saison est cruciale. 

D'autant que sur la compétition domestique, le United Rugby Championship (qui regroupe les équipes irlandaises, galloises, écossaises... italiennes... et sud-africaines), là non plus, ce n'est pas la joie. Après une outrageuse domination et quatre titres d'affilée, les Leinstermen ont laissé échapper les deux dernières éditions. Certes, ils sont en tête de la saison régulière, mais c'était déjà le cas l'an dernier, et alors qu'ils n'avaient perdu qu'un seul de leurs 18 matchs de poule, ils étaient venus s'écrouler d'un point contre le grand rival du Munster en demi-finales, une semaine avant la désillusion rochelaise. 

Un souvenir forcément vivace. Deux défaites d'un point pour les deux matchs les plus importants de la saison, il y a de quoi s'écrouler. Mais le Leinster n'a rien changé ou presque, et cette saison est à l'image des autres, voire du siècle de la formation irlandaise : dominante. Sauf que cette friabilité sur les grands rendez-vous, on ne saura pas avant ce match si elle est toujours présente. Quoi qu'il en soit, La Rochelle sait ce qu'elle a à faire, puisqu'elle l'a déjà fait par le passé. Le choc sera majuscule, se jouera sur des détails, rien de nouveau sous le soleil de Dublin. Mais encore une fois, les double champions d'Europe ont l'occasion de prouver pourquoi ils le sont. 

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