Question : Quel bilan tirez-vous de cette préparation avant de passer au match contre l'Écosse ?

Réponse : "C'était une très grosse semaine pour nous, où il y avait une très grosse intensité, beaucoup d'entraînement, beaucoup de charge... Ce n'était pas simple. Il fallait bien finir avant de couper deux jours et demi pour se régénérer et recharger les batteries avant le premier match. C'était très éprouvant, très dur physiquement et mentalement... mais je trouve que ça a été super bien géré par le staff. On a eu pas mal de moments de coupure, on a pu rentrer chez nous pendant d'assez longues périodes. C'est assez plaisant. C'est une préparation où tout est calculé, on ne court pas pour rien. Tout ce qu'on fait, on le fait à fond."

Q : Le rugby commence à vous manquer ?

R : "Forcément, on est là pour jouer au rugby. La préparation physique, ce n'est pas la partie la plus plaisante mais ça y est, la semaine prochaine, on attaque les matches donc on va recommencer à prendre du plaisir, à reparler de stratégie, à être plus dans le rugby... On commence à entrer dans le vif du sujet."

Q : Vous avez déjà joué et préparé deux Mondiaux. Quelles sont les différences avec le passé ?

R : "On est dans la continuité de ce qu'on a fait depuis le début du mandat. On apporte encore des précisions par rapport à notre jeu: pendant le Tournoi des six nations ou les tournées, on a très peu de temps pour être ensemble. Il faut être efficace d'entrée. Là, on a deux mois pour se préparer, on n'a pas d'excuse. On essaie d'être les meilleurs et les plus précis possibles."