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Les réactions des Bleues après la défaite contre l'Angleterre en demie de la Coupe du monde

Les regrets de Pauline Bourdon Sansus
Les regrets de Pauline Bourdon SansusPaul ELLIS AFP
Retrouvez les réactions de David Ortiz, Gaëlle Mignot, Pauline Bourdon Sansus et de nombreuses joueuses après la défaite des Bleus en demi-finale de la Coupe du monde contre l'Angleterre.

David Ortiz

"Nous savions que nous pouvions nous battre contre l'Angleterre, nous savions que nous pouvions avoir un bras de fer contre eux. En fin de compte, ils ont été très forts. "Je tiens à féliciter l'Angleterre. Je leur souhaite bonne chance pour la finale. En fin de compte, quand elles ont poussé un peu plus fort et quand nous avons lâché un peu, c'est ce qui a fait la différence. "

À propos de la neuvième défaite consécutive en demi-finale de la Coupe du monde de football : 

"Oui, c'est vrai, nous avons encore perdu mais encore une fois, je pense que nous avons très bien travaillé aujourd'hui. Nous voulons rebondir immédiatement après ce message. Il y a encore une médaille de bronze à aller chercher et nous allons nous concentrer sur cela le week-end prochain."

Gaëlle Mignot

À propos du discours de la mi-temps :

"Nous nous sommes dit que nous étions dans le match. Nous n'avons jamais été aussi proches à la pause. Nous savions que nous avions gâché des occasions qui pouvaient revenir nous hanter et que nous devions vraiment pousser fort après cela."

"Nous avons parlé de notre zone rouge, où nous sommes entrés, mais n'avons pas terminé. Ces erreurs coûtent cher à la fin. Nous avons dit aux filles d'être plus précises et de continuer à jouer le jeu que nous avions construit, parce que nous trouvions des ouvertures. Mais les erreurs de manipulation ne nous ont pas permis d'en tirer profit. Sur le plan défensif, nous avons dit qu'il fallait continuer à mettre la pression tout le temps."

"Il y a beaucoup de déception ce soir. Le groupe était prêt à jouer les 80 minutes. Ce soir, il y a des regrets, c'est clair. Nous avons senti à un moment donné que nous aurions pu faire basculer le match de notre côté. Mais oui, il y a toujours un fossé entre nous et cette équipe d'Angleterre. Il faut être précis pendant les 80 minutes du match. Nous ne l'avons pas été et nous l'avons payé."

"En ce qui concerne l'avenir, nous avons la chance d'avoir une jeune équipe qui vient de vivre quelque chose de très important, voire d'historique. Jouer l'Angleterre, en Angleterre, en demi-finale de la Coupe du monde devant 26 000 personnes, ça marque un groupe. C'est de bon augure pour l'avenir. Mais ce soir, oui, il y a des regrets - nous sommes passés tout près de quelque chose qui semblait à portée de main à certains moments."

À ce sujet - Pas de finale mondiale pour les Bleues du rugby, victimes de leurs manques contre les Anglaises

Marine Ménager, capitaine

À propos de sa retraite après le match pour la médaille de bronze de samedi prochain :

"J'aime ce maillot, j'aime cette équipe. Je veux profiter de chaque instant, même aujourd'hui, pour tirer le meilleur parti de ce maillot, avec l'équipe et avec les filles."

S'agissant de savoir si elles croyaient vraiment qu'elles pouvaient gagner :

"Absolument. Nous avons réalisé une énorme première mi-temps et nous sommes revenues à 5-7. Nous n'avons jamais pensé qu'elles étaient plus fortes aujourd'hui et qu'elles étaient intouchables. Ce n'était pas le cas. Ils ont encore montré qu'ils étaient une grande équipe et qu'ils saisissaient toutes les occasions qui se présentaient à eux."

"De notre côté, nous nous en sommes tenus à ce que nous avions dit : être courageux, jouer notre jeu. Oui, notre jeu comporte des erreurs, parce qu'il repose sur l'expression de chacun. C'est un jeu d'initiative. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas."

"Ce que nous retenons, c'est que nous les avons regardés dans les yeux. Dans les batailles à un contre un, nous étions là. Nous sommes restés fidèles à nous-mêmes tout au long du match, et ça a basculé de leur côté parce qu'ils sont plus pragmatiques et plus expérimentés que nous. C'est la juste conclusion de ce match".

Teani Feleu

"La semaine a été assez difficile. Ma sœur et moi... C'était notre rêve de jouer toutes les deux sur le terrain, l'une d'entre nous était sur le terrain. J'ai essayé de penser à ce qu'elle aurait voulu faire et j'ai essayé de jouer pour nous deux. Cela n'a pas suffi aujourd'hui, mais nous voulions montrer à nos coéquipières que nous allions essayer de gagner la demi-finale pour elles. L'Angleterre a été meilleure que nous aujourd'hui."

Pauline Bourdon-Sansus

"Oui, les occasions manquées nous ont coûté cher. Face à ces Anglaises, nous savions que si nous ne saisissions pas nos chances, cela leur donnerait plus de munitions. Malheureusement, c'est ce qui s'est passé, et c'est pourquoi nous étions même derrière à la mi-temps (après avoir dominé la possession de balle)."

"Il est évident que nous sommes très déçues de ne pas avoir atteint la finale. Mais il faut être positif par rapport à ce que nous avons fait. J'ai eu l'impression que le tournoi allait crescendo et que nous nous améliorions à chaque match. Il nous reste un match et nous voulons utiliser cette déception pour terminer par une victoire."

John Mitchell, sélectionneur de l'Angleterre

S'il a été surpris par la manière dont la France a poussé l'Angleterre :

"Pas du tout. Je savais qu'elles allaient nous attaquer. Cela se voyait à travers les événements de la semaine et l'émotion qu'ils ont partagée lors de l'échauffement. Nous devions simplement gagner, nous battre pour nous en sortir. Nous étions bien calmes à la mi-temps. Cela nous fera beaucoup de bien. Nous avons manqué de précision en première mi-temps. Ce genre d'événement crée une pression et des émotions différentes et il faut savoir les gérer."

Propos recueillis par World Rugby