"Ce n'est jamais idéal d'avoir de nombreux joueurs de cette qualité-là absents dans ce genre de moments mais on va espérer que notre puits reste intarissable et que, de l'intérieur, se révéleront plein de joueurs", a expliqué le technicien des Rouge et Noir, tenants du titre.
"Il y a évidemment beaucoup de confiance en nos ressources, mais il nous manque évidemment des joueurs de classe, pour certains internationale, pour d'autres mondiale", a souligné Mola.
Un peu moins de deux mois après la rupture des ligaments croisés du genou droit d'Antoine Dupont pendant le Tournoi, le Stade Toulousain a perdu mardi Peato Mauvaka, victime d'une blessure similaire, ainsi que Blair Kinghorn, qui souffre d'une entorse à un genou, et Thomas Ramos, touché à un mollet.
"J'avais un entraîneur célèbre du Stade Toulousain, en l'occurrence Pierre Villepreux, qui me disait : 'Amuse-toi bien à regarder ton équipe-type, tu ne joueras jamais avec'", a souri Mola, "fataliste".
Selon lui, sans certains de ses cadres, et notamment sans Ramos, buteur, animateur et leader d'une formation qui vivra une septième demi-finale de Champions Cup d'affilée, "l'équipe va s'adapter à une nouvelle composition, à un leadership différent".
"Pour nous, c'est un petit bout d'inconnu, donc j'imagine que pour nos adversaires aussi", a-t-il poursuivi, alors que l'Argentin Juan Cruz Mallia occupera le poste d'arrière et devrait être en charge des coups de pied.
Le manager toulousain a également souligné la progression de l'UBB, saluant "le chemin qui est le leur, la constitution, la stabilité, le rugby qu'ils proposent".
"On n'est pas très envieux, mais par contre, on s'inspire, on regarde ce qui peut se faire de mieux ailleurs, et je pense que Bordeaux a très certainement des choses à nous apprendre dans des secteurs", a affirmé Mola. Les deux équipes se retrouveront pour une place en finale dimanche (16h00) au Matmut Atlantique.