Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Rodez sort le Paris FC en prébarrage au terme d'un scenario absolument incroyable

Bradley Danger, capitaine de Rodez
Bradley Danger, capitaine de Rodez@OfficialRAF
Lors du prébarrage entre les 4e et 5e de Ligue 2, Rodez a battu le Paris FC au terme d'un scenario totalement fou (2-2, 3 tab à 2). Les Ruthénois affronteront Saint-Étienne vendredi soir pour déterminer qui défiera Metz, 16e de Ligue 1.

À croire que le Paris FC est maudit. Pour la 4e fois consécutive, le deuxième club de la capitale a été éliminé lors du premier prébarrage d'accession en Ligue 1. La logique de la saison a été respectée puisque Rodez, 4e, a sorti le 5e. Mais le scenario a été totalement frappadingue, avec une égalisation à la dernière seconde et une séance de tirs au but improbable où les Aveyronnais ont été menés 2-0 après trois tentatives avant de l'emporter (2-2, 3 tab à 2). 

Un début de match tonitruant

C'est ce qui s'appelle un cadeau empoisonné. Le PFC a ouvert le score dès la 4e minute à Paul-Lignon. Sur un centre sans contrôle venu de la droite, Josias Lukembila s'est imposé au second poteau pour s'imposer de la tête et remiser de l'autre côté sur Nouha Dicko, plus rapide que tout le monde pour pousser le ballon au fond des filets d'Ewen Jaouen

Cueilli à froid, le RAF a vite réagi. Sur un centre de Bradley Danger, Andreas Hountondji s'est imposé entre les deux centraux pour placer un coup de tête repoussé en corner par Obed Nkambadio (6e). Dans la continuité, Danger a cherché Giovanni Haag, accroché par Lukembila. Penalty accordé et transformé par l'inévitable Danger (8e). 

Les bases étaient posés et le rythme n'a pas faibli. Une nouvelle fois côté droit, le PFC a trouvé une position de centre du capitaine Cyril Mandouki. Au premier poteau et dans un angle fermé, Lukembila a surgi pour catapulter le ballon de la tête mais Jaouen a réalisé une claquette réflexe (12e). 

Deuxième meilleure attaque de Ligue 2, Rodez a mis les Parisiens en difficulté. Une nouvelle fois, c'est Danger sur corner qui a semé le trouble dans la surface adverse. À la réception, Killian Corredor a vu sa tête fuir le cadre (22e). Si Nkambadio était battu, il n'a eu besoin de personne pour réaliser une parade du pied pour repousser un tir de Corredor qui prenait le dessus sur la défense (24e). Sa troisième opportunité fut la bonne : sur un dégagement de Jaouen, Hountondji a laissé filer son coéquipier qui, d'une demi-volée de l'intérieur du droit, a trouvé le petit filet opposé (33e). 

Supérieur sur les phases arrêtées, les Aveyronnais ont frôlé le break quand, sur un coup franc obtenu côté gauche à la limite de la surface par Corredor, Lorenzo Rajot a déposé le ballon sur la tête de Serge-Philippe Raux-Yao mais le défenseur central a été mis en échec par Nkambadio (38e). 

À 10, le PFC égalise à la dernière seconde

Le PFC avait encore une période pour recoller au score mais la deuxième mi-temps a commencé par l'expulsion de Moustapha Mbow, coupable d'une nouvelle faute sur Corredor qui lui a coûté un nouvel avertissement synonyme de rouge (47e). Les Ruthénois caherchaient déjà le KO. Sur une ouverture de Rajot, Hountondji a tenté une reprise dans un angle impossible et a trouvé le poteau (50e). Puis sur une combinaison bien travaillée sur une nouvelle phase arrêtée, Waniss Taïbi, à l'affût, a eu la balle du 3-1 au bout du pied mais il n'a pas cadré (55e). 

Hormis un coup franc de Julien Lopez malencontreusement dévié de l'arrière de la tête par Raux-Yao (73e), Jaouen n'a pas été mis à contribution tandis que le RAF profitait des espaces pour s'approcher des cages du PFC. À la réception d'un centre, Taïbi a trouvé le cadre mais Nkambadio a maintenu son équipe dans le match (83e). 

Rodez avait la qualification en poche, les 5 minutes de temps additionnel étaient dépassées et, sur un dernier corner, Jaouen a commis une faute de main et Kouadio-Yves Dabila en a profité pour égaliser de la semelle (90e+7). 

Pas de prolongation, séance de tirs au but directement ! 

Une séance de tirs au but mythique !

Premier frappeur, Raux-Yao a cru que Nkambadio allait choisir un côté : il s'est trompé et a manqué sa tentative. Jules Gaudin a fait le même choix de tirer au milieu mais Jaouen avait, lui, décidé de plonger. Nkambadio a ensuite détourné magistralement le tir de Lucas Buades d'une main droite ferme. Jaouen a répondu à son homologue parisien en sortant la tentative de Lohann Doucet. Giovanni Haag a pris Nkambadio à contre-pied... mais il n'a pas cadré. Pierre-Yves Hamel a fait le break sans trembler.

À ce moment-là, il fallait un vrai miracle pour Rodez. Danger a enfin transformé une tentative du RAF, mais Nkambadio a effleuré la balle. Côté PFC, Mandouki a envoyé le ballon au-dessus de la transversale. Corredor a maintenu l'espoir. Et Jaouen a sorti la frappe d'Ayoub Jabbari

Il y avait à présent 2-2 et la confiance avait changé diamétralement de camp. Yannis Verdier a marqué le 6e tir et c'est le RAF qui était à présent en position de force. Sous pression maximale, Adama Camara a envoyé le ballon dans la tribune. Paul-Lignon pouvait exulter et l'entraîneur Didier Santini pouvait prendre une dernière bouffée de ventoline et se remettre d'un épilogue à couper le souffle.

Novice à ce niveau, Rodez se qualifie donc pour le deuxième barrage qui se disputera vendredi soir à Geoffroy-Guichard contre Saint-Étienne. Le 10 mai dernier, le RAF avait arraché le nul (1-1). Sans pression, les Ruthénois n'auront absolument rien à perdre et iront dans le Forez pour poursuivre 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)