Ce procès – qui avait déjà été renvoyé par la cour d'appel de Paris le 3 septembre dernier – a été renvoyé pour des raisons d'organisation de la cour, a constaté l'AFP.
L'affaire, révélée en 2015, avait ébranlé le monde du sport et précipité la chute de Lamine Diack qui présidait la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF, devenue depuis World Athletics) depuis 1999. Il est mort en 2021.
Son fils, Papa Massata Diack, a été condamné en septembre 2020 en première instance pour complicité au sein d'un système de pots-de-vin visant à cacher des cas de dopage sanguins chez des sportifs russes en 2011, un an avant les Jeux olympiques de Londres.
En faisant traîner les procédures de sanctions contre ces athlètes aux passeports biologiques suspects, la Fédération internationale avait permis à certains d'entre eux de participer à ces Jeux. En contrepartie, les grands parraineurs russes avaient renouvelé leurs contrats avec l'IAAF en vue des Mondiaux 2013 à Moscou.
En 2023, la cour d'appel de Paris avait confirmé la peine de première instance de Papa Massata Diack à cinq ans d'emprisonnement pour corruption passive, complicité de corruption passive, corruption et recel. Elle avait en revanche réduit de moitié, à 500 000 euros, l'amende initialement infligée à l'ancien consultant marketing de l'IAAF.
Mais en novembre 2024, la Cour de cassation avait décidé qu'il devait être rejugé du chef de complicité de corruption passive, estimant que la cour d'appel n'avait pas suffisamment motivé sa décision.
Le Sénégalais – aujourd'hui âgé de 60 ans – avait ainsi vu sa peine annulée. La Cour de cassation avait toutefois confirmé sa culpabilité concernant les autres chefs d'accusation (corruption passive, corruption et recel).
Diack n'était pas présent à l'audience ce lundi, ni à celle du 3 septembre dernier. Interpol a publié en 2016 un avis de recherche international à son encontre, à la demande des autorités françaises.
