Rennes
Samba (4)
Aït Boudlal (2) Jacquet (7) Rouault (7)
Frankowski (5) puis Nagida (-) Rieder (5) puis Camara (-) Rongier (6) Fofana (6) puis Blas (7) Merlin (6)
Al-Tamari (6) puis Salah (-) Meïté (4) puis Wooh (6)
Olympique de Marseille
Rulli (7)
Murillo (5) puis Garcia (3) Balerdi (3) Kondogbia (4) puis Weah (3) Egan-Riley (5)
Höjbjerg (4) Gomes (4) puis Bakola (-)
Greenwood (4) Rabiot (4) Rowe (3) puis Aubameyang (2)
Gouiri (3) puis Vaz (-)
Le MVP : Ludovic Blas
Entré à la 86e minute à la place d'un Seko Fofana aussi rôti que généreux, Ludovic Blas a réussi là où l'ancien Lensois avait montré des signes de fatigue sur deux situations de contre. Le numéro 10 rennais s'est régalé quand l'ancien... Marseillais Quentin Merlin l'a envoyé au face-à face avec Gerónimo Rulli. Deux ex-Nantais pour offrir la victoire au Stade Rennais contre l'OM, ça se prend finalement, non ?
VIDEO : le but de Ludovic Blas est à retrouver ici
Le Patron : Gerónimo Rulli
Le gardien de but a été le meilleur Olympien sur la pelouse, ce qui laisse songeur quant au jeu proposé par les joueurs du champ. En tout, il a signé 4 arrêts et s'il a légèrement manqué une sortie en libero en première période, il s'est rattrapé avec une parade face à Valentin Rongier. Battu face à Ludovic Blas, il a simplement retardé l'échéance, guère aidé par sa défense, à commencer par Leonardo Balerdi qui a couvert le joueur Rennais.
La Bonne Surprise : Jérémy Jacquet
Impérial dans les airs, énorme dans les duels, tranchant dans ses interventions : le défenseur qui a fêté ses 20 ans le mois dernier a tenu la défense d'une main de fer, bien servi aussi par le jeu stéréotypé des Marseillais qui ont empilé les centres en vain. On avait vu en lui de belles promesses et c'est peut-être la saison de la révélation pour lui. Bref, on a aimé Jacquet.
La Déception : l'OM
Après une entame de match avec plus de possession que de situations, à l'inverse de Rennes, l'OM avait une heure pour faire la différence en supériorité numérique. Au coup de sifflet, certes il y a eu de la malchance avec deux poteaux, mais il y a aussi tout ce qui a été produit offensivement, avec très peu de vitesse et surtout peu de créativité. Le chemin de la victoire était tout tracé mais ce sont finalement les Bretons qui auraient eu le plus de regrets s'ils n'avaient pris qu'un point.