"Je suis soulagé, heureux et fier d'être dans une meilleure condition qu'il y a un an au départ de cette course. Je vais pouvoir valider ma préparation, qui s'est très bien déroulée, et me situer par rapport à Tadej et Jonas, les deux principaux candidats à la victoire", a expliqué Remco Evenepoel.
Six mois après son accident avec une voiture de la poste belge, le 3 décembre dernier, dont il s'était relevé avec de multiples fractures aux côtes, à l'omoplate droite et à la main droite, ainsi qu'une clavicule gauche brisée, le double champion olympique s'est d'abord dit "soulagé".
"Après de graves blessures, on ne sait jamais à quel niveau on sera capable de revenir. Lors des classiques ardennaises et au Tour de Romandie (fin avril-début mai, ndlr), je n'étais pas dans ma meilleure forme", a déclaré le leader belge de la formation Soudal-Quick Step. Mais je n'ai pas paniqué. J'ai travaillé. Et le stage que je viens d'effectuer en Sierra Leone m'a vraiment rassuré. Je pèse 1,5 kilo de moins qu'il y a un an. Je suis davantage en confiance. Tout est là pour que je puisse courir devant".
En mars 2024, Evenepoel avait été victime d'une grave chute au Tour du Pays Basque (fractures aux clavicule et omoplate droites) et s'était présenté sur le Dauphiné en déficit de condition (7e place finale à 2''25 du vainqueur Primoz Roglic), ce qui ne l'avait pas empêché de terminer 3e du Tour de France un mois plus tard.
"Cette année, les choses sont bien différentes. J'ai travaillé sur tous les aspects permettant de jouer une belle place au général, a-t-il poursuivi. Je vais savoir où j'en suis par rapport aux meilleurs sur les ascensions d'une heure, sur les cols plus courts et au chrono".
Son objectif au Dauphiné sera de "remporter une étape", pourquoi pas le contre-la-montre de Saint-Péray (17,4 km) le 11 juin, avant les étapes de montagne : "ce sera un chrono explosif avec une côte de deux kilomètres à 9%. Je ferai de mon mieux même si cette étape ne jouera pas un grand rôle sur le classement général final".