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Real Madrid - FC Barcelone (2-1) : les notes du Clásico par Flashscore France

Bellingham est notre MVP
Bellingham est notre MVPPhoto par ALBERTO GARDIN / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP

Le Real Madrid s'est imposé à Santiago-Bernabéu contre le Barça (2-1) dans un Clásico âpre achevé dans la confusion. Voici nos notes.

Real Madrid 

Courtois (5)

Valverde (5) Militao (7) Huijsen (6) Carreras (4)

Tchouaméni (7) Camavinga (7) Güler (3)

Bellingham (8)

Mbappé (7) Vinicius (7)

FC Barcelone

Szczesny (5)

Koundé (3) García (3) Cubarsí (3) Baldé (2)

De Jong (3) Pedri (4) Fermín (5)

Lamine Yamal (3) Ferran (2) Rashford (4)

Le MVP : Jude Bellingham

Xabi Alonso a composé son équipe avec un objectif principal : make Jude great again. Et ça a marché. Assuré par Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga, l'Anglais a été présent sur les deux buts du Real Madrid. C'est lui qui lance Kylian Mbappé sur l'ouverture du score avec une frappe parfaitement dosée et qui redonne l'avantage à son équipe juste avant la pause, alors que le Barça venait d'égaliser. 

Le Patron : Eder Militao 

Rien que pour son poster sur Baldé sur le deuxième but merengue, le défenseur central a été prépondérant. Contre un Barça trop handicapé par les blessures dans le secteur offensif, il n'a eu aucune peine à maîtriser Ferran Torres, revenu de blessure mais trop juste. Statistiquement, c'est du propre avec 92% de passes réussies, 7 duels remportés sur 9, aucune faute commise et 4 tacles réussis. 

Les Bonnes Surprises : le duo Aurélien Tchouaméni -  Eduardo Camavinga

Après avoir pris 5 buts lors de l'Eterno Derbi contre l'Atlético, le Real Madrid devait serrer la vis. Alors Xabi Alonso a aligné une tenaille qui a abattu un boulot phénoménal pour étouffer Pedri, qui a fini par être exclu pour une faute sur Aurélien Tchouaméni. Ce n'est pas forcément très spectaculaire ni très esthétique mais ce travail de l'ombre a été essentiel pour les Madridistas, autant que les deux buts, voire davantage. 

La Déception : Lamine Yamal

Le Padawan a appris une bonne leçon : quand on n'est pas en pleine possession de ses moyens, mieux vaut faire profil bas. Évidemment, le Clásico a besoin d'un peu d'ali-oli pour donner de la saveur mais il faut ensuite assumer. Manifestement pas encore remis de sa blessure au pubis, Lamine Yamal a été inexistant ou presque, au point qu'il a été très peu sollicité en première période. Malgré un petit regain en deuxième, son bilan est clairement négatif. Néanmoins, ses piques ont vexé les Madridistas, au point qu'il a été au centre d'une échauffourée en fin de match. Ça veut dire que ses paroles comptent et qu'il doit une revanche à l'afición blaugrana.