Real Madrid
Courtois (7)
Vázquez (4) puis Endrick (5) Asencio (4) puis Modric (4) Rüdiger (3) Alaba (3) puis García (2)
Valverde (5) Tchouaméni (5) Bellingham (3)
Rodrygo (1) puis Ceballos (4) Mbappé (2) puis Brahim (4) Vinicius Jr (4)
Arsenal
Raya (7)
Timber (6) puis White (-) Saliba (6) Kiwior (6) Lewis-Skelly (7)
Odegaard (5) Partey (7) Rice (7) puis Zinchenko (-)
Saka (7) puis Trossard (5) Merino (8) Martinelli (7) puis Tierney (-)
Le MVP : Mikel Merino
Sur le premier but, c'est lui qui devance de la tête Raúl Asencio au départ avant d'offrir un caviar pour Bukayo Saka. Sur le deuxième, il met Gabriel Martinelli sur orbite. Dans une position de faux 9, le Basque a perdu peu de ballons (8) pour un rôle aussi pénible. Capable de provoquer des fautes et de les commettre pour casser le rythme, il a su tout faire. La comparaison avec le trio vedette du Real Madrid est accablante.
Le Patron : Bukayo Saka
Il a commis un gros péché d'orgueil en voulant marquer une Panenka à Courtois, ce qui a terni son début de match tonitruant où il a provoqué d'emblée un carton jaune à David Alaba et sollicité le gardien belge sur une belle frappe. Chauffé par Dani Carvajal au moment de rentrer au vestiaire à la pause, il y avait tous les ingrédients réunis pour sombrer, et son équipe avec. Mais l'Anglais a montré de la personnalité et c'est lui qui a ouvert le score, d'un petit piqué somptueux. Une belle revanche qui a complété sa prestation de l'aller.
La Bonne Surprise : Arsenal
Difficile de se dépêtrer d'une réputation. Les Gunners allaient -ils sombrer sous la pression contre un Real Madrid qui vit pour les remontés impossibles ? Eh bien... non. Collectivement, la partition des Londoniens a été remarquable. Alors que les centres se sont succédé dans leur surface, ils n'ont jamais paniqué, sont ressortis proprement et calmement. Même quand Vinicius a égalisé sur une énorme boulette de William Saliba, Arsenal ne s'est pas liquéfié, bien au contraire. Le but de Gabriel Martinelli dans les arrêts de jeu a complété le tableau. De la belle ouvrage de A à Z.
La Déception : Kylian Mbappé
Il n'a pas été le pire sur le terrain mais il est celui dont on attendait le plus, forcément. Un but hors-jeu, un penalty provoqué avant d'être annulé, quelques tentatives pour élargir le jeu, une frappe lointaine décentrée et... c'est à peu près tout. C'était un soir pour écrire sa propre légende, il était même venu au Real Madrid pour ça et il a largement déçu. Quelconque contre l'Atlético de Madrid en 1/8 de finale, proche du fantomatique en 1/4, Mbappé ne s'est jamais comporté en leader, par la voix ou l'exemple. Touché à la cheville après avoir pressé Declan Rice, il est sorti à la 75e minute et a même été sifflé par une partie du Bernabéu.