Paris Saint-Germain
Donnarumma (6)
Hakimi (8) Marquinhos (7) Beraldo (8) Mendes (8) puis Lee (-)
Neves (7) Vitinha (7) Ruiz (9) puis Zaïre-Emery (6)
Doué (7) puis Mayulu (6) Dembélé (8) puis Ramos (7) Kvaratskhelia (8) puis Barcola (6)
Real Madrid
Courtois (3)
Valverde (4) Asencio (2) puis Militao (5) Rüdiger (2) F.García (2)
Güler (2) puis Vázquez (-) Tchouaméni (2) Bellingham (2) puis Modric (4)
Vinicius (2) puis Brahim (3) Gonzalo (2) puis Carvajal (3) Mbappé (2)
Le MVP : Fabián Ruiz
Certes, collectivement, le PSG pourrait être déclaré MVP. Mais le milieu espagnol gagne d'une courte tête car son match frise la perfection : deux buts en 3 tirs (tous cadrés), 100% de duels remportés, une passe clef, 93% de passes réussis, 8 ballons sur 10 arrivés à destination, à peine 5 balles perdues. Pour son premier doublé avec le club parisien, il a choisi le bon jour. Tout simplement colossal.
Le Patron : Luis Enrique
Luis Enrique a raison, toujours, et même quand il a tort, il a raison. Ça, c'est le postulat de départ. Mais s'il commence à rouler sur la concurrence comme ça... Arrivé dans un club raillé pour ses failles mentales, il a tout bouleversé en deux ans et désormais, le PSG est sûr de sa force, voire carrément impitoyable. En 25 minutes, ses joueurs ont tué le match, grâce à un pressing qui confine au harcèlement pour provoquer des erreurs défensives, à une complémentarité entre joueurs, à un sens du collectif aigu et sans cesse en mouvement. 4-0 c'est bien payé pour le Real Madrid tant la supériorité du néo champion d'Europe a été écrasante.
La Bonne Surprise : Lucas Beraldo
Suspendu, Willian Pacho a laissé sa place à Lucas Beraldo qui a rayonné. Il n'a raté qu'une seule passe, à la... 75e minute (62/63), remporté 100% de ses duels, contré deux tentatives madridistes, parfaitement ressorti les ballons. Son grand match saute d'autant plus aux yeux que Raúl Asencio, revenu dans le XI en raison de la suspension de Dean Huijsen, a frôlé le zéro pointé.
La déception : les cadres du Real Madrid
Xabi Alonso a commencé son mandat à la tête du club merengue avec de l'ambition dans le jeu, ce qui manquait depuis longtemps. Si cela a pu fonctionner jusqu'à présent, les errances défensives laissaient craindre une telle déroute contre une équipe en pleine confiance. Ce match a eu au moins un mérite : celui de constater que son vestiaire manque cruellement de leaders. Seuls Federico Valverde et Thibaut Courtois ont surnagé, et encore. Mais où étaient Kylian Mbappé, Vinicius, Jude Bellingham, Antonio Rüdiger ? Ils se sont tous noyés, incapables de se rebeller, de se réunir pour se remotiver. Encore plus que le système de jeu qui ne tiendra pas longtemps si la moitié de l'équipe ne court pas, c'est l'état d'esprit qui manque. Le Basque sera-t-il confronté à un principe de réalité ? Ce serait dommage vu ce qu'il voudrait mettre en place.
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