Lancelot Proton de La Chapelle bat Isaac Torres par TKO4
Tout allait dans le sens inverse du Français : un nez salement amoché dès la première reprise, au point que son torse était maculé de sang, une deuxième reprise remportée pour un seul des trois juges et l'obligation d'avancer pour revenir à hauteur.
Plus expérimenté mais moins puncheur que son rival (15 KO lors de ses 15 victoires pour une défaite), le Français a tout fait basculer dans la 4e. Avec une droite puissante, il a sonné le Vénézuélien. L'arbitre a plusieurs fois interrompu l'échange, estimant notamment que La Chapelle avait touché derrière la tête alors qu'il semblait que son adversaire tournait la tête. Torres s'est plusieurs fois accroché pour gagner du temps mais, sérieusement sonné, il a reçu une pluie de coups qui aurait dû être évitée vu son état avant d'être enfin arrêté.
Le champion de France des super-moyens a pu exulter avec son coin. Il accède aux 1/4 de finale. Son bilan est désormais de 17 (5KO)-1-1.
Ephrem Bariko bat Maksym Molodan par décision unamime
Magnifique succès d'Ephrem Bariko qui, après un premier round équilibré, a totalement pris la mesure de son adversaire, rapidement touché à l'arcade droite. Plus trapu, Bariko a constamment avancé sur l'Ukrainien, insistant avec son jab du droit et à l'intérieur.
Le boxeur de Châteauroux a imposé sa puissance face à Molodan qui a pâti d'une défense trop friable et n'a jamais trouvé la solution face à Bariko qui l'a étouffé du début à la fin.
Placé dans la partie gauche du tableau, Bariko a changé d'adversaire au pied levé (il s'agissait de Mohammad Issa initialement) et il accède à son tour aux 1/4 de finale de la compétition.
Dylan Biggs bat Johnson Suffo par décision unanime
Johnson Suffo n'a pas manqué de courage mais dès la première reprise, Dylan Biggs l'a touché durement avec deux uppercuts consécutifs qui ont donné le ton d'un combat à sens unique. Le Toulousain d'adoption a avancé sans cesse mais il s'est exposé face à un boxeur plus expérimenté, anciennement champion d'Australie des super-welters, qui a profité à la fois de sa taille et de la précision de ses coups pour conforter son avance. Proche de la rupture, le Franco-Camerounais a tenu les 6 reprises mais n'a pu désarçonner un adversaire un ton au-dessus.
Pour Suffo, à peine 22 ans, cette défaite n'est pas un échec et ce combat restera riche d'enseignements dans un avenir proche.