Ces "groupes de travail", annoncés dans un communiqué, s'ajoutent à ceux déjà annoncés en juin sur le mode de sélection des hôtes des JO et sur la "protection de la catégorie féminine", sujet brûlant en plein retour des tests chromosomiques en athlétisme, natation et boxe.
Pour l'ancienne nageuse zimbabwéenne, il s'agit d'avancer sur les principaux défis identifiés lors des consultations menées dès sa prise de fonctions, le 23 juin dernier, avec la centaine de membres du CIO, sans échéance pour l'heure sur l'issue de ces réflexions.
Le programme sportif des JO est depuis toujours un point crucial pour rester pertinent, avec un "équilibre" à trouver entre "la taille" de l'évènement et l'ajout ou le retrait de disciplines en fonction de leur attractivité, rappelle l'instance.
L'Autrichien Karl Stoss présidera donc un groupe dédié intégrant le patron de World Athletics Sebastian Coe – rival malheureux de Kirsty Coventry à la présidence –, le patron de Paris 2024 Tony Estanguet et la légende de l'athlétisme Allyson Felix.
Il leur faudra notamment réfléchir "à la possibilité de faire cohabiter des sports traditionnellement disputés en été ou en hiver", allusion à l'idée d'inclure le cross ou le cyclocross au programme hivernal.
Deux panels distincts seront respectivement consacrés à l'avenir des Jeux olympiques de la jeunesse et aux "partenariats commerciaux et au marketing", en étudiant "les modèles commerciaux d'autres organisations et la manière dont elles utilisent les nouvelles plateformes".
Le CIO a choisi de ne pas rendre publics les "experts et représentants des fédérations internationales" planchant sur l'accès à la catégorie féminine, pour "préserver l'intégrité du groupe et de son action".