Le club tchèque affrontera dimanche en finale Mersin (Turquie) ou Valence (Espagne) pour décrocher sa deuxième C1 après celle de 2015, année de sa dernière apparition en finale.
Fenerbahçe, entraîné par l'ancienne sélectionneuse de l'équipe de France Valérie Garnier, voit s'envoler son rêve de triplé, écrasé dès son entrée en lice au Final Six. L'équipe turque l'abordait pourtant en étant invaincue sur la scène européenne cette saison (12 victoires en 12 matches).
L'USK Prague s'était chauffé mercredi contre les Italiennes de Schio (79-72) et ses joueuses ont paru bien plus en jambes que ses adversaires, jamais entrées dans leur match: 25-27 à la fin du premier quart-temps, 37-46 à la mi-temps, 50-68 à la fin du 3e.
Elles ont été dominées de la tête et des épaules dans la raquette et notamment, signe d'une certaine apathie, dans le secteur du rebond (17 rebonds offensifs à un).
L'Australienne Ezi Magbegor (16 points et 16 rebonds) et l'Américaine Brionna Jones (16 points et 7 rebonds) ont fait du petit bois du secteur intérieur du Fener, dont la Belge Emma Meesseman, MVP de l'Euroligue ces deux dernières saisons, passée à côté de son match (4 points, 3 rebonds et 6 passes décisives).
Gabby Williams (20 points) a été l'une des rares à surnager côté turc, alors que l'autre internationale française du club stambouliote, Marième Badiane, n'a joué que trois minutes dans le premier quart-temps.
Valériane Ayayi a elle apporté son écot (15 points et 7 rebonds) à la performance collective de Prague (six joueuses à 12 points et plus) et visera dimanche une première Euroligue.