"Je suis content d'être de retour, mais il y a pas mal d'appréhension. Ma dernière fois sur le circuit, c'était à Wengen pour ma blessure. Je reviens après des entraînements de bonne qualité aux États-Unis, c'est de mieux en mieux, mais la course reste la course, avec des pistes plus exigeantes et rapides", a-t-il indiqué lors d'un point presse avec plusieurs médias français.
Alexis Pinturault (33 ans), vainqueur du classement général de la Coupe du monde en 2021, s'était rompu le ligament croisé antérieur du genou gauche à la suite d'une lourde chute lors du super-G de Wengen (Suisse) mi-janvier.
Le triple médaillé olympique aux 34 succès en Coupe du monde a pris la 44ᵉ place du premier entraînement officiel de la descente de Beaver Creek mardi.
"J'ai eu beaucoup d'appréhension, j'ai vécu diverses émotions. Il y avait aussi de la peur, c'était la première fois que j'étais à nouveau confronté à des vitesses supérieures à 120 km/h, avec de nouveaux mouvements de terrain. Ce n'est pas la piste la plus simple pour un retour", a ajouté le Français, qui précise avoir fait appel à un préparateur mental avant son retour.
Beaver Creek marque le début de saison pour les épreuves de vitesse, avec une descente vendredi, un super-G samedi puis un géant dimanche.
Alexis Pinturault ne sait pas encore s'il prendra le départ de la descente et du super-G, seul le géant étant officiellement à son programme pour l'instant.
"Ce sera un hiver très différent des autre saisons où je visais podiums et victoires. Je ne suis pas à 100 %, je dois m'adapter, continuer à gérer mon genou, il y a des jours où il a réagi plus que d'autres. Ça va être une saison de reconstruction, il n'est pas question de penser à être performant d'entrée."