"Je l'ai fait en Espoirs, mais c'est la première fois en élite. C'est une grande étape de franchie dans ma carrière", savourait le Britannique de 25 ans.
"Ça demande énormément de concentration de défendre la tête du classement général tous les jours. Certes, ce n'est qu'une course de cinq jours, ce n'est pas un classement World Tour, mais je me rends compte de la difficulté", a-t-il ajouté.
Pidcock a remporté la course avec un peu plus d'une minute d'avance sur un trio norvégien de l'équipe Uno-X : Fredrick Dversnes, 2e à 1 min 9 sec, Johannes Kulset, 3e à 1 min 12, et Adne Holter, 4e à 1 min 22.
En gagnant mercredi la deuxième étape, Pidcock a pris le maillot vert de leader au général et ne l'a plus lâché, bien aidé par ses tout nouveaux coéquipiers.
"On a couru comme une équipe alors qu'avant décembre je ne connaissais aucun de ces gars-là. C'est incroyable de voir ce qu'on est capables de faire déjà", a souligné le double champion olympique de VTT, qui a rejoint Q36.5 cet hiver en provenance d'Ineos avec l'ambition de lever davantage les bras.
Spécialiste des victoires de prestige sur le Tour de France ou aux Strade Bianche, le Britannique ne comptait que cinq victoires sur route à son palmarès avant sa semaine victorieuse en Arabie saoudite
L'équipe Q36.5 a fait main basse sur ce Al-Ula Tour avec, outre le général, trois victoires d'étape sur cinq, dont deux pour Pidcock et cette dernière étape pour Moschetti qui a devancé sur la ligne Dylan Groenewegen, Juan Sebastian Molano et Alexander Kristoff.