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Petit mais essentiel succès du Barça contre Alavés grâce à un but de Lewandowski

Robert Lewandowski a inscrit son 18e but de la saison
Robert Lewandowski a inscrit son 18e but de la saisonJosep LAGO / AFP
Avec un unique but de Robert Lewandowski, le Barça s'est imposé contre Alavés (1-0). Un petit succès aux grandes conséquences pour les Blaugranas qui reviennent à 4 points du Real Madrid à une semaine du derbi contre l'Atlético.

Au lendemain de la défaite du Real Madrid sur la pelouse de l'Espanyol et à une semaine d'un Eterno Derbi contre l'Atlético dont il pourrait profiter, le FC Barcelone devait impérativement battre Alavés pour réduire l'écart avec les deux clubs madrilènes. 

Hormis Íñigo Martínez, de retour de blessure, Hansi Flick a aligné son équipe-type contre les Babazorros, désormais relégables. 

Plus de hors-jeu que de football

Le match s'est ouvert avec des arabesques de Lamine Yamal qui, après un slalom spécial, a décalé Raphinha de l'extérieur du gauche mais le Brésilien n'a pas cadré son tir croisé (4e). Le début de rencontre a aussi été animé pour Gavi, auteur d'un tacle qui lui a valu un carton jaune avant de finir au sol avec Tomás Conechny : le choc tête contre tête a laissé les deux joueurs knock-down plusieurs minutes et ont été remplacés par Fermín López et Carlos Martín (14e). 

La première offensive basque a permis à Jules Koundé, qui dépasse désormais Thierry Henry au nombre de matches disputés avec le Barça (122 capes), d'intervenir sur un centre en retrait avant qu'Antonio Blanco ne voit sa frappe passer à côté du poteau gauche de Wojciech Szczesny et que l'arbitre assistant ne signale un hors-jeu préalable de Carlos Vicente (18e). 

Entre les arrêts de jeu et la bonne demi-douzaine de hors-jeu d'Alavés, il n'y a pas trop eu de football. À la 29e minute, Robert Lewandowski a pu récupérer un ballon dos au jeu, et s'il a pu se retourner, son tir écrasé a finalement été la meilleure allégorie de ce début d'après-midi frigorifiée. 

Enfin, le Barça a pu développer une action intéressante, avec Marc Casadó au relais de Pedri. Alejandro Baldé a servi Raphinha qui s'est vu marquer mais Santiago Mouriño a réalisé un geste défensif parfait pour l'en empêcher (34e). 

Dans la continuité d'un coup franc obtenu par Raphinha, Pedri s'est frayé un chemin pour frapper mais Jesús Owono s'est vite couché pour capter la balle (42e). De l'autre côté du terrain, Szczesny a donné des sueurs glacées en hésitant sur sa sortie, ce dont n'a pu profiter Kike García car il n'a pas cadré avant d'être signalé en position illicite (45e+5). 

Lewandowski assure l'essentiel

Après la bouillie du premier acte, Flick a sorti Ronald Araújo et Casadó et fait entrer Eric García et Frenkie de Jong. Alavés a proposé la même chose : des espaces réduits devant sa surface saupoudrés de gain de temps. Un classique qui a fait déjouer le Barça, toujours aussi peu inspiré face à ce style tactique. 

Les phases arrêtées pouvaient permettre de faire sauter le verrou. Après un corner, un tir contré de Baldé a profité à Lamine Yamal qui a centré de volée sur Lewandowski qui n'a pu conclure (56e). Quand le Barça a mis un peu de vitesse, les choses ont été plus simples. Sans une horizontale, Lamine Yamal aurait trouvé la lucarne d'Owono (60e). Une minute plus tard, une volée contrée de Raphinha a permis à Lewandowski de marquer, seul au second poteau, son 18e but de la saison en championnat (61e). 

Le but du break était déjà tout proche quand Baldé s'est faufilé à gauche et a cherché Lewandowski en retrait, trop court (63e). Mais après ce temps fort, le Barça a de nouveau basculé dans un faux rythme et Alavés s'est même hasardé à quelques ouvertures bien senties témoignant d'une certaine fébrilité catalane. 

La supériorité restait néanmoins blaugrana. Entré à la place d'un Raphinha très remonté contre l'arbitre, Ferran Torres a enroulé du droit et Owono a boxé la menace (74e). 

Sans être spécialement tranchants, les Babazorros ont maintenu un semblant de menace, davantage créée par les atermoiements catalans. Seul un ciseau signé Toni Martínez a provoqué un frisson (87e). Si une énième sortie en panique de Szczesny a jeté le trouble, le Barça l'a emporté et si la manière n'y était pas, l'aspect comptable suffit au bonheur des Culés.