De retour parmi l'élite, le FC Metz recevait le RC Strasbourg, rival local et sensation de la saison dernière qui, malgré un mercato très agité, compte bien poursuivre sur sa lancée. La décision s'est faite en toute fin de match, avec un joueur qui s'est présenté à la Ligue 1 de la meilleure des manières : Joaquín Panichelli (0-1).
Un premier acte équilibré
3-5-2 contre 3-5-2 : ce derby de l'Est entre les Lorrains et les Alsaciens proposait une organisation symétrique mais c'est bien le Racing qui était le favori de cette 1re journée contre le promu, de retour en Ligue 1 après un an au purgatoire.
La première frappe cadrée a été l'oeuvre de Félix Lemaréchal, au rebond après qu'Emanuel Emegha a trouvé le mur sur un coup franc. Vite au sol, Jonathan Fischer a détourné en corner ce ballon au ras du poteau gauche (9e).
Recruté à l'intersaison, le Géorgien Georgiy Tsitaishvili a fait parler sa technique pour crocheter et centrer sur la tête de Brian Madjo, 16 ans et novice en L1, qui n'a pas pu rabattre sa reprise de la tête (14e).
Le match était intense dans les duels au milieu et le Racing semblait prendre l'avantage dans ce secteur de jeu. Nouveau visage strasbourgeois, Panichelli a vu le centre d'Abdoul Ouattara finir sur son pied gauche mais Benjamin Stambouli a écarté le danger du bout du pied (20e).
Mais c'est peut-être Koffi Kouao qui s'est procuré la meilleure situation de la première période. Alerté sur le côté droit, il a percuté et s'est ouvert le chemin dans la surface mais son tir du gauche s'est totalement envolé (30e). Cheikh Sabaly, complété par Madjo, ont aussi donné des sueurs froides à la défense alsacienne et Mike Penders a dégagé en touchant les talons des deux Messins venus au pressing (32e). Après un coup franc obtenu à 30 mètres, Sabaly a été trouvé au second poteau et sa remise de volée a été proche de lober le gardien belge, suffisamment attentif pour claquer en corner (33e).
La fin du premier acte a vu Strasbourg presser très haut et s'il a récupéré des ballons dans le camp adverse, cela n'a pas débouché sur des occasions franches.
Panichelli déjà décisif
Le deuxième acte a débuté par une nouvelle tentative de Lemaréchal sur un coup franc direct : le ballon a touché le petit filet extérieur mais Fischer était sur la trajectoire (48e).
À la 55e minute, une annonce a été faite par le speaker de Saint-Symphorien car un pétard jeté sur la pelouse a explosé à proximité d'un petit ramasseur de balle, choqué et amené au service médical. Nouvelle saison mais on peut toujours s'interroger : est-ce que les ahuris dans les stades vont bien ?
Très présent dans le pressing pour peser sur la défense messine, Emegha a enfin obtenu un ballon exploitable : sur un centre de Valentín Barco, le capitaine s'est arraché pour placer une tête hors de portée de Fischer mais Sadibou Sané était bien placé sur sa ligne pour repousser la menace (64e).
Le match s'est poursuivi sans occasion tangible de part et d'autre. Jusqu'à ce que Barco ne passe par la voie aérienne pour trouver Dilane Bawka sur le côté gauche. Nouvel entrant, le milieu de terrain a adressé un centre lobé sur la tête de Panichelli qui n'a pas manqué de convertir l'offrande, lui le spécialiste du jeu en haute altitude (86e).
Les dernières minutes ont poussé Metz à se ruer à l'attaque. Le Racing a évité le penalty après un débordement de Tsitaishvili (88e) avant que les Grenats, dans la confusion, ont fait naviguer le ballon dans la surface sans déclencher un tir.
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Lemaréchal a eu la dernière opportunité de la rencontre mais son tir puissant a fui la lucarne de peu (90e+7). Sans conséquence pour Strasbourg, vainqueur d'un match emblématique pour inaugurer une saison où il sera très attendu.