OM/OL, un "Olympico" qui ne tutoie plus les sommets mais qui reste crucial

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OM/OL, un "Olympico" qui ne tutoie plus les sommets mais qui reste crucial

Incertain, Samuel Gigot recroisera-t-il le chemin d'Alexandre Lacazette dimanche soir ?
Incertain, Samuel Gigot recroisera-t-il le chemin d'Alexandre Lacazette dimanche soir ?AFP
L'Olympique Lyonnais est dans la panade. Dernier et seul club de Ligue 1 sans victoire, le club rhodanien se déplace à Marseille qui a un cruel besoin de points pour remonter au classement et qui veut profiter de la venue du monument en péril pour trouver des certitudes.

Si les joueurs de l'Olympique Lyonnais ne se dépouillent pas au Vélodrome, c'est que la cause est entendue. Se déplacer à Marseille est toujours un grand moment dans la saison des Gones et, dans la rivalité des deux Olympiques, ils ont une obligation de résultats. Cette fois-ci, l'urgence est totale. Battus par Clermont la semaine dernière au Groupama Stadium (2-1), les hommes de Fabio Grosso ont vu leur semaine animée par une chasse à la taupe, preuve que le champion du monde 2006 montre des signes de fébrilité. 

En conférence de presse, l'ancien latéral gauche a synthétisé : "j’ai voulu parler avec les joueurs car, pour moi, le vestiaire est quelque chose de sacré. Ce qui se dit dans les vestiaires ne doit pas en sortir et je n’ai pas aimé ce qu’il s’est passé. Le vestiaire est le lieu où l’on construit notre futur. On a parlé de tout ça et à la fin j’ai pensé que ce n’était pas fondamental de faire un entraînement. Après ça, on a continué le travail. C’est arrivé, on laisse ça derrière, on regarde vers l’avant".

Gattuso de l'autre côté du miroir

À Marseille, il retrouvera son ancien coéquipier Gennaro Gattuso qui vit dans ses eaux moins tulmuteuses et qui peut, mieux que quiconque, se mettre à la place de Grosso car il était le choix initial de John Textor pour s'installer sur le banc lyonnais. "Je ne veux rien dire au sujet de l'OL, s'est contenté d'affirmer le coach bleu et blanc. Avant eux, j'avais dit non à 7 ou 8 équipes. Je crois en Dieu et Dieu a été bienveillant de m'avoir amené ici car je suis le plus heureux à Marseille".

La victoire jeudi contre l'AEK (3-1) a permis de prendre la tête du groupe en Ligue Europa et d'aborder ce choc hexagonal dans la quiétude. L'OM a eu droit à son lot de turpitudes en début de saison et la reconstruction tactique est en gestation, avec les atermoiements que cela implique. Quoi qu'il en soit, Gattuso a quelques certitudes à faire valoir et dispose d'un banc qui, offensivement, peut apporter l'énergie et la vitesse pour terminer la rencontre. Au milieu, Geoffrey Kondogbia a effectué son retour en milieu de semaine et sa présence a apporté l'impact requis, ce qui a profité à Jordan Veretout et Amine Harit

Souvent à bout de souffle en fin de match, les Marseillais doivent tenir sur l'intégralité de la rencontre et donc rester focalisés sur leurs objectifs collectifs : "il ne faut pas perdre de l'énergie inutilement même si ça peut faire rire venant de moi car je me fatiguais à cause du stress avant mes matches, a souri Gattuso en conférence de presse. Mais on doit rester calmes et concentrés si on prône un football qui veut avoir le contrôle sur la rencontre. Pour garder cette énergie, il faut comprendre comment on a préparé le match et ne pas se focaliser sur l'arbitrage ou ce qui se passe à l'extérieur"

Grosso se passe de Cherki

Si l'OM reste "lisible", ce n'est pas du tout le cas de l'OL. De l'aveu même de Gattuso, "c'est dur d'analyser son jeu parce que Fabio a souvent changé de système en peu de match. Sa mentalité est celle des jeunes coaches actuels à jouer dans la moitié adverse et presser très haut". Si le Calabrais a estimé que les Gones ne sont pas à leur place, le risque principal réside dans l'approche de ses propres joueurs : "si on part en affrontant la lanterne rouge, on ne va pas y arriver. Il nous faudra une grande mentalité. Lyon traverse un moment négatif mais si on prend le match pour acquis, on se tire une balle dans le pied"

Si Textor a refusé de basculer dans la négativité, Grosso ne s'est pas caché. "il faut regarder la vérité en face et être bien conscient de la réalité, a-t-il déclaré avant d'apporter de l'optimisme. "Il faut aussi savoir rester positif. On a les capacités pour faire un match costaud. Ce match peut nous servir à inverser la tendance et à gagner de la confiance.  Les résultats n’arrivent pas tout seul, il faut aller les chercher, avec de l'envie, de la fatigue, de l’effort, on travaille pour faire ça. Je sais qu’en tant que coach, on est toujours en danger. Pour mettre en place des choses, il faut travailler. Je connaissais tout en arrivant ici mais j’ai accepté et j’ai toujours la même détermination, même plus"

Histoire de se rajouter de la pression, Grosso a décidé de faire le voyage à Marseille sans Rayan Cherki. L'international Espoirs n'était déjà pas dans les petits papiers de son coach et il ne fallait pas être un expert de lecture entre les lignes pour le saisir. Titularisé contre Clermont, le milieu offensif a été rapidement sorti, alors que l'OL était mené et c'est son remplaçant, Corentin Tolisso, qui a marqué. Les prochains jours devraient indiquer pourquoi cette décision radicale a été prise alors que Cherki était très attendu ce dimanche soir car remporter un "Olympico" aurait pu changer beaucoup de choses dans sa saison. Plus que jamais, l'OL est sur la corde sensible. Un revers en territoire ennemi plongerait les Gones un peu plus dans le marasme.

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