Les notes de l'Olympique de Marseille
Rulli 6 - Murillo 4, Pavard 4, Aguerd 5, Egan-Riley 4, Garcia 3 - O’Riley 4, Højbjerg 5 - Greenwood 5, Paixão 4 - Aubameyang 6
Les notes de l'Atalanta
Carnesecchi 6 - Kossounou 4, Ahano 5, Djimsiti 5 - Bellanova 6, Ederson 4, De Roon 4, Zappacosta 6 - Lookman 5, De Ketelaere 6 - Krstovic 5
Le MVP : Lazar Samardžić
Un joker, ça doit rentrer pour peser sur la rencontre. Pendant que la moitié des Marseillais contestait une décision arbitrale, le Serbe en enrhumait deux sur son aile droite pour enrouler le but de la victoire. Rentré à la 84e, décisif à la 90e : la star d'un faible match.
Le patron : Marco Carnesecchi
Ce n'est clairement pas le nom le plus connu et le plus rutilant de l'effectif de l'Atalanta. Pourtant, il a fait le boulot sans trembler pendant la rencontre, éteignant les rares offensives marseillaises. Et en fin de match, quand les locaux ont tenté de mettre le feu, il a sorti les parades qu'il fallait pour sauver le résultat. Tout ce qu'on demande à un patron quand il est dans les cages.
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La bonne surprise : on la cherche
Si seulement il y en avait eu une... Là où les Italiens avaient Samardžić pour débloquer la situation, les Marseillais ont lancé plusieurs flèches, mais personne n'a trouvé la cible. Un Mason Greenwood trop soliste sur la fin, un Robinio Vaz trop vite porté aux nues, un Angel Gomes trop imprécis, un Tadjidine Mmadi trop peu sur le terrain, personne n'a endossé le costume de sauveur. Et c'est pourtant de cela qu'avait besoin l'OM ce soir. L'OM dépend encore et toujours du rendement de Pierre-Emerick Aubameyang, 36 ans...
La déception : les latéraux marseillais
On se demande pourquoi aborder un match crucial à domicile avec une défense à cinq. Réponse la plus évidente : pour que les latéraux aient un véritable impact offensif. Et cet impact, où est-il ? Pas du côté d'Ulisses Garcia, qui a tout manqué en première période. Amir Murillo ne pouvait pas faire pire, mais il n'a pas nécessairement fait mieux. De quoi plomber l'animation offensive.
