"Nous avons essayé d'obtenir une exemption pour Novak Djokovic, mais cela n'a pas été possible", a déclaré Blake à Tennis Channel.
"Il est évident que nous sommes l'un des plus grands tournois du monde et que nous aimerions avoir les meilleurs joueurs possibles. Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Nous avons essayé de parler au gouvernement, mais ce n'est pas de notre ressort".
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, et les deux sénateurs américains de l'État font partie de ceux qui ont demandé à l'administration Biden d'autoriser Djokovic, numéro un mondial, à entrer aux États-Unis et à participer au tournoi qu'il a remporté six fois.
Les États-Unis interdisent actuellement aux étrangers non-vaccinés d'entrer dans le pays, une politique qui devrait être levée lorsque le gouvernement mettra fin à ses déclarations d'urgence concernant le COVID-19 le 11 mai.
Djokovic, qui a manqué l'Open d'Australie l'année dernière après avoir été expulsé de ce pays en raison de son statut vaccinal, a affirmé qu'il ne participerait pas à des tournois du Grand Chelem plutôt que de se faire vacciner contre le COVID.
Il a remporté son 22e tournoi du Grand Chelem, un record, à l'Open d'Australie en janvier. Il n'a pas joué à Indian Wells ni à l'Open de Miami - qui constituent ensemble le "Sunshine Double" - depuis 2019.
Un représentant de Djokovic a soutenu que le joueur ne ferait aucun autre commentaire concernant son absence au tournoi de Miami, et qu'il prévoyait de revenir sur le circuit lors du Masters de Monte-Carlo sur terre battue qui débute le 9 avril.
Djokovic poursuivra ensuite sa préparation pour Roland-Garros en mai en participant à l'Open de Srpska à Banja Luka, en Bosnie.
