Après la défaite en Ligue des Champions contre l'Atalanta (0-1), l'Olympique de Marseille avait des choses à se faire pardonner au Vélodrome contre le Stade Brestois, une équipe qui lui réussit bien récemment avec 9 buts inscrits contre seulement 2 encaissés la saison dernière. À nouveau, les Phocéens ont triomphé, contre une équipe bretonne de plus en plus inquiétante (3-0). L'OM en profite pour prendre la tête du championnat.
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La boulette de Majecki
Avec un XI de départ résolument offensif, les joueurs de Roberto de Zerbi ont mis les Pirates sous pression, d'abord avec une ouverture d'Angel Gomes reprise en glissant par Pierre-Emerick Aubameyang (1re), ensuite avec une frappe de Mason Greenwood après une sortie aérienne mal négociée par Radoslaw Majecki (5e) et de nouveau avec Aubameyang, parti dans le dos de la défense mais auteur d'un dernier geste trop croisé (6e).
Brest a répliqué avec une passe de Romain del Castillo pour Pathé Mboup, mis en échec par Gerónimo Rulli (9e). Dans la continuité, Igor Paixao a manqué le cadre de peu (9e).
L'entame n'avait rien à voir avec celle, apathique, contre la Dea. Le rythme est logiquement retombé et s'il y a eu des imprécisions, l'OM contrôlait le tempo et le ballon. Et après avoir provoqué un coup franc à l'entrée de la surface sur un tir contré du bras par Brendan Chardonnet, Gomes s'est chargé de la sentence : l'Anglais a ouvert le score, avec le concours de Majecki, auteur d'une cagade énorme alors qu'il était sur la trajectoire (25e).
Le bateau pirate tangait sérieusement, d'autant que Bradley Locko a dû sortir sur blessure. Après avoir tenté sa chance de loin, Paixao a changé de côté pour provoquer un penalty, sur un contact avec Kenny Lala. Greenwood a transformé à contre-pied (33e).
Malgré cela, Brest a été proche de renvoyer l'OM à ses doutes. Plus solide au duel que Nayef Aguerd, Mboup a débordé dans la surface avant de tomber : l'ancien Palois a bien été touché au niveau du pied par l'international marocain mais Willy Delajod a sorti un carton jaune pour l'attaquant et la VAR n'a pas estimé le contact suffisant pour réviser l'action (39e).
Aubameyang retrouve l'efficacité
Au retour des vestiaires, Eric Roy a lancé Lucas Tousart et Rémy Labeau-Lascary mais la première situation a été pour Greenwood, dont le tir croisé a été détourné par Majecki (46e).
Pour autant, Brest a cherché la verticalité. Labeau-Lascary a eu une situation qui n'a pas trouvé de connexion (50e) puis Ludovic Ajorque s'est retrouvé en bonne position pour centrer mais Aguerd s'est interposé deux fois (53e).
L'OM est reparti de l'avant et il s'en est fallu d'un crampon ou deux pour que Gomes ne s'offre un doublé sur un centre aérien d'Emerson Palmieri (58e).
Mais la sensation était étrange, comme si l'OM était dans un entre-deux. Sur un service d'Hugo Magnetti, Joris Chotard a devancé la sortie de Rulli, tout heureux de voir la tête de l'ancien Montpelliérain manquer le cadre (64e). Et si Brest relançait le suspense ? Tout cela restait hypothétique car les Olympiens se projetaient rapidement. Sur une ouverture d'Arthur Vermeeren, Amir Murillo a trouvé Pierre-Emile Höjbjerg en retrait et seul un tacle désespéré de Tousart a empêché le Danois de marquer (67e).
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Il fallait un but de plus pour éloigner définitivement les nuages. Et qui d'autre qu'Aubameyang ? Sur un centre en retrait de Matt O'Riley, le Gabonnais s'est très bien couché pour claquer une reprise au ras du piquet afin de clore une série personnelle de 6 matches sans le moindre but (82e).
À l'orée des arrêts de jeu, Darryl Bakola a été proche de dynamiter la lucarne de Majecki mais sa frappe a manqué d'un peu plus de précision (90e).
Appliqué et sérieux, l'OM s'offre un succès tranquille pour repasser devant le PSG qui jouera dimanche soir à Lyon. De quoi passer la trêve internationale dans la quiétude.