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Thomas Bach "confiant" pour la natation dans la Seine aux Jeux Olympiques de 2024

Thomas Bach, a récemment marqué l'année qui nous sépare de Paris 2024 en organisant un événement à Paris.
Thomas Bach, a récemment marqué l'année qui nous sépare de Paris 2024 en organisant un événement à Paris.AFP
Le chef olympique Thomas Bach a déclaré mercredi qu'il était "confiant" et "optimiste" quant à la tenue des épreuves de natation dans la Seine à Paris lors des Jeux de 2024, malgré les récentes annulations dues à la pollution.

"Nous avons encore un an avant les Jeux olympiques, tout le monde travaille sur ce défi et je suis très confiant qu'au moment des Jeux olympiques, ce sera un énorme succès, qui bénéficiera à toute la population", a déclaré Thomas Bach après avoir inauguré des installations sportives à Vitry-le-Francois, dans le nord-est de la France.

"Il ne faut pas oublier que pendant très longtemps, la baignade dans la Seine a été interdite", a-t-il poursuivi.

"Si avec ces Jeux, les Parisiens reviennent à la Seine, y compris pour les loisirs et la natation, c'est un projet énorme et je suis optimiste sur le fait que nous allons arriver à un bon résultat".

Ces dernières semaines, des épreuves prévues dans la Seine n'ont pas pu avoir lieu en raison de la présence excessive de la bactérie E. coli dans l'eau.

Une course de natation en eau libre a été annulée, tandis qu'un triathlon a été transformé en un duathlon ne comportant que du vélo et de la course à pied.

Un triathlon n'a jamais été transformé en duathlon aux Jeux olympiques depuis que ce sport a été ajouté au programme en 2000.

Interrogé sur une telle possibilité l'année prochaine, le président du CIO a insisté : "Pendant les Jeux, le programme olympique, c'est le triathlon !".

Les autorités parisiennes ont annoncé à la fin du mois d'août que le dysfonctionnement d'une vanne du réseau d'assainissement de la ville pourrait être à l'origine de la pollution.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a promis que les Parisiens devraient pouvoir recommencer à se baigner sur trois sites de la Seine en 2025, un peu plus de 100 ans après l'interdiction.