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Multi L2 : Rodez regarde à nouveau vers le bas, Pablo Pagis digne héritier

Pablo Pagis
Pablo Pagis Profimedia
Longtemps dans la zone rouge, Rodez a retrouvé de l'air au cours de la phase aller mais recommence à dangereusement reculer. Dans le haut de tableau, Pablo Pagis démontre avec Lorient des facultés dignes de son père Mickaël.

Rodez, une chute à arrêter

Quand Rodez a battu Troyes (2-1) à Paul-Lignon, le maintien était quasiment acté. Pré-barragiste la saison dernière, le mercato estival avait vu une fuite des cadres dont le cadre a mis du temps à se remettre. Au prix d'une bonne série, les Aveyronnais avaient mis de nombreux concurrents dans le rétroviseur et la victoire contre les Aubois offraient 8 points d'avance sur Caen, le barragiste de l'époque. 

Las, depuis ce 10 janvier, le RAF ne marque quasiment plus (2 buts) et encaisse beaucoup (9). Le bilan est chatique : 4 défaites consécutives, la dernière à domicile contre Bastia (2-0). En perspective d'un mois de mars relevés avec un enchaînement Lorient-Dunkerque-Annecy, Rodez a deux matches pour se reprendre, contre Pau ce vendredi au Nouste Camp puis contre Amiens

En un mois, le club a reculé de 4 places, de la 11e à la 15e et sa différence de buts est désormais négative (-5). Le Red Star est barragiste avec le même nombre de points (23, -16) et Martigues n'est plus qu'à 5 unités. La menace est bien réelle, surtout qu'ils seront au menu lors des 28e et 29e journées, juste après s'être coltiné trois des six premiers du championnat. 

Pablo Pagis se fait un prénom

Né à Montbéliard quand son père, Mickaël, évoluait à Sochaux, Pablo Pagis, 22 ans, porte le maillot de Lorient, son club formateur, après des passages par Nîmes et Laval. 13 fois titulaire cette saison (il a été éloigné des terrains pendant 4 journées en septembre-octobre), l'attaquant est dans une période faste depuis 3 matches. Avec 2 buts (contre Clermont et Amiens) et une passe décisive contre le Red Star, 

Dans une équipe lorientaise aussi offensive que jeune avec Eli Jr Kroupi (18 ans), Joel Mvuka (22 ans), Arthur Avom (22 ans), Katseris Panos (23 ans) et Julien Ponceau (24 ans), Pagis porte le numéro 10 avec un style qui n'est pas sans rappeler celui du paternel. Son égalisation contre Amiens, une frappe enroulée létale de 25 mètres, témoigne de cette filiation qui lui permet aussi de faire sa place à part entière. 

En pleine confiance, il monte en puissance et poursuit sa post-formation avec succès en jouant les premiers rôles avec des Merlus plus que jamais lancés vers un retour immédiat en Ligue 1. Avec de telles performances, Pagis gagne ses galons et pourrait faire partie des hommes forts d'Olivier Pantaloni la saison prochaine au sein de l'élite.