Méconnaissable pendant une grande partie de la rencontre, l'Atlético peut remercier Antoine Griezmann son homme providentiel et meilleur buteur de son histoire, à nouveau héroïque pour offrir trois points précieux à son équipe à la 90e+4 d'une superbe frappe du gauche sous la barre (4-3).
Le club rojiblanco (3e, 35 points), dont c'est la neuvième victoire d'affilée toutes compétitions confondues, revient ainsi sur ses rivaux dans la course au titre, le Real Madrid (2e, 36 points) et le FC Barcelone (1er, 38 points), accroché samedi par le Betis Séville (2-2). Les deux clubs de Madrid ont disputé un match en moins que le leader barcelonais.
Bien lancés dans la partie par une frappe limpide de l'Argentin Rodrigo De Paul (10e, 1-0), les Colchoneros ont ensuite perdu le fil et concédé deux buts en vingt minutes inscrits par le Belge Dodi Lukebakio (12e, 1-1) et l'attaquant espagnol Isaac Romero (32e, 2-1), avant que le latéral Juanlu Sánchez ne douche l'enceinte madrilène au retour des vestiaires (57e, 3-1).
Malheureux en début de match avec une frappe sur la barre (6e) et une autre détournée par le gardien Álvaro Fernández (9e), "Grizi" a sonné la révolte à l'heure de jeu (62e, 3-2), imité ensuite par le Brésilien Samuel Lino (80e, 3-3) et fini par faire exploser le Metropolitano dans le money-time (90e+4, 4-3).