Même avec un quadruplé de Mbappé, le Real Madrid se fait peur contre l'Olympiakos

Mbappé a inscrit un quadruplé
Mbappé a inscrit un quadrupléAngelos Tzortzinis / AFP

Au Pirée, le Real Madrid s'en est sorti grâce à un quadruplé de Kylian Mbappé mais a eu peur jusqu'au bout contre l'Olympiakos (3-4).

Battu par Liverpool lors de la 4e journée, le Real Madrid devait se reprendre sur la pelouse de l'Olympiakos. Dans une période délicate, entre les blessés, la remise en question de Xabi Alonso et les insultes de Kylian Mbappé à l'arbitre du match de Liga contre Elche (2-2), les Madridistas devaient se rassurer impérativement. Ils ont gagné mais même avec 4 buts au compteur, les dernières minutes ont été très longues (3-4). 

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6 minutes et 42 secondes

Vinicius Junior a indiqué la voie à suivre : sa belle frappe du droit a inauguré le match mais elle a été claquée par Konstantinos Tzolakis (3e). 

Mais après deux tentatives infructueuses, c'est le club du Pirée qui a ouvert le score. Au terme d'une action d'école remarquable, Chiquinho a décoché une frappe laser au ras du montant droit d'Andriy Lunin, décalé par Ayoub El Kaabi, pivot parfait (8e). 

Avec un pressing agressif, l'Olympiakos contraignait Lunin à allonger, pour le plus grand bonheur des défenseurs centraux adverses. C'est à la suite d'un tel duel que Chiquinho a pu récupérer un excellent ballon à l'entrée de la surface, et le gardien ukrainien a réalisé une superbe parade pour éviter le but du break (19e). Un sauvetage qui a tout changé. 

Trop en confiance, les Grecs ont été punis. Trois fois en exactement 6 minutes et 42 secondes. Et pas par n'importe qui : par Mbappé. D'abord, il s'est régalé d'une ouverture de l'extérieur du droit de Vinicius (22e). Puis, une fois n'est pas coutume, il a claqué une tête rageuse sur un centre parfait d'Arda Güler (27e). Enfin, parti à la limite du hors-jeu, il a conclu de l'intérieur du droit une passe de Trent Alexander-Arnold (27e). 

José Luis Mendilibar fulminait sur son banc. Car la vague merengue n'était pas achevée. Sur le fil, Mbappé a hérité d'un nouveau ballon en profondeur et transmis à Vinicius, qui a transpercé Tzolakis d'un enroulé dans le petit filet opposé... avant que la VAR n'indique un hors-jeu du Français (32e). Puis c'est la transversale qui a sauvé l'Olympiakos, sur une frappe d'Aurélien Tchouaméni (36e). Complètement perdu sur le terrain, Tzolakis s'est aventuré loin de sa cage à deux reprises, et Vinicius a été proche d'inscrire un lob (44e) avant qu'un tacle du gardien ne l'empêche de conclure (45e). 

L'Olympiakos ne lâche rien

La première période s'est achevée sur une tête d'El Kaabi, mis en échec par Lunin, toujours très attentif pour empêcher les Grecs de se relancer avant la pause (45e+1). En revanche, il n'a rien pu faire quand Medhi Taremi, qui avait remplacé Chiquinho, blessé, s'est retrouvé seul pour bonifier un centre de Santiago Hezze, entré à la pause (52e).  

Le Real Madrid allait-il vaciller ? Pas vraiment. Trop tendres défensivement, les Grecs ont encaissé un 4e but de Mbappé. Mauvais alignement, Panagiotis Retsos débordé par Vinicius et Lorenzo Pirola qui voit Mbappé mais le perd de vue : un festival pour le Français qui a jailli (60e). 

Mais même avec un nouvel avantage de deux buts, la Casa Blanca a cédé. À la limite du hors-jeu, El Kaabi a orienté le jeu à gauche avec Gabriel Strefezza qui a déposé le ballon sur la tête du Marocain, auteur d'un coup de casque en pleine lucarne (81e). 

L'avant-centre s'en est ensuite beaucoup voulu sur une nouvelle occasion dans la surface (83e). Puis Strefezza, à la lutte avec Tchouaméni, s'est effrondré dans la surface après avoir été poussé par le Français. Michael Oliver n'a pas sifflé penalty et la VAR n'est pas revenu sur la séquence (84e). Très en verve, Strefezza a ensuite allumé la mèche à l'entrée de la surface mais son tir est passé de peu à côté (86e). La pression s'intensifiait avec un nouveau tir, signé...  Strefezza et détourné par Tchouaméni (89e). 

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Malgré l'appui de son public, l'Olympiakos n'a pas réussi à égaliser mais le Real Madrid s'est fait très, très peur. La victoire est là mais même avec ça, les doutes persistent.