Dulce de Elche : voilà comment pourrait être brièvement résumé cette victoire de l'Espagne contre la Géorgie au stade Martínez-Valero (2-0). De bout en bout, la Roja a étalé sa maîtrise même sans de nombreux absents de marque. La maîtrise collective est trop importante pour freiner cette équipe qui fonce vers la qualification pour la prochaine Coupe du monde.
Le flair de Pino, l'exocet d'Oyarzabal
Quand la VAR a appelé l'arbitre lituanien pour un contact entre Giorgi Kochorashvili et Ferran Torres à la limite de la surface, il ne faisait guère de doute que cela se transformerait en penalty. Mal jugé : Manfredas Lukjancukas a indiqué... une balle à terre (8e).
Avec plus de 80% de possession, la Selección dominait totalement le match mais Ferran a été contré avant que Yeremi Pino ne décoche un centre au second poteau pour Mikel Oyarzabal qui n'a pu rabattre suffisamment sa tête (18e). L'Espagne a finalement ouvert le score logiquement. Après un corner venu de la gauche qui a traversé toute la surface, le jeu est revenu sur Pedri : le Blaugrana a déposé le ballon sur Robin Le Normand qui a dévié sur Pino, nettement hors-jeu au départ mais en position licite au moment de pousser au fond (25e).
La profondeur a une nouvelle fois posé des problèmes à la Géorgie. Cherché en profondeur, Ferran est passé devant Giorgi Mamardashvili qui a percuté l'attaquant du Barça et provoqué un penalty logique. Le gardien de Liverpool s'est récupéré en repoussant la tentative de ce même Ferran (29e).
Mamardashvili a ensuite été très attentif pour sortir en corner un centre-tir de Pedro Porro (33e). Il semblait en revanche batu quand Mikel Merino est arrivé lancé pour décroiser une tête qui a fui le cadre de peu (36e). Le Basque a été proche de signer un authentique golazo quand, trouvé dos au jeu au point de penalty, il a réussi à se retourner, à mettre les défenseurs adverses au sol avec une feinte de tir avant que sa tentative ne manque les filets (44e). Son ancien coéquipier à la Real Sociedad, Oyarzabal, a lui aussi réussi une feinte magnifique avant de frapper fort mais Mamardashvili a boxé (45e+1).
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La deuxième période a commencé sur les mêmes bases, sans parvenir à doubler la mise. Après que Ferran a de nouveau été trouvé en profondeur, il n'est pas parvenu à redresser son tir (48e). Puis Mamardashvili a été sauvé deux fois sur la même action par ses montants : le droitier Porro a enroulé du gauche et attrapé le poteau droit puis le gaucher Oyarzabal a repris du droit et buté sur le poteau gauche (53e).
Après l'heure de jeu, la Roja a obtenu un coup franc plein axe à 20 mètres. Porro s'en est chargé mais le mur géorgien s'est aidé des mains. Deuxième chance, à l'orée de la surface. C'est fois, Oyarzabal a expédié un zapatazo sous la transversale de Mamardashvili, transpercé (64e).
Événement à la 78e minute : la Géorgie a tiré pour la première fois du match et... lob de plus de 50 mètres de Giorgi Gocholeishvili, sans danger pour Unai Simón. À ce moment-là, Willy Sagnol avait déjà capitulé en sortant Georges Mikautadze et Kvitcha Kvaratskhelia.
En fin de match, en deux passes qui ont cassé tout le quadrillage géorgien, Ferran a eu le ballon du 3-0 mais, plutôt que de jouer collectif, il a frappé croisé et Mamardashvili s'est distingué au sol (89e).
La Selección poursuit sa campagne parfaite avec 9 points en 3 matches, 11 buts inscrits et aucun encaissé.