Pas de Jude Bellingham ni de Vinicius Jr au coup d'envoi : Carlo Ancelotti, suspendu et en tribune, a abordé ce déplacement à Mendizorroza en pensant au 1/4 de finale retour de la Ligue des Champions mercredi. Alavés joue son maintien et même si le Barça a remis 7 points d'écart en tête du championnat, le risque était mesuré. Quoique.
Mbappé craque
Évidemment, ce match sera monopolisé par l'expulsion de Kylian Mbappé. Mis à l'index pour son manque d'implication défensive contre les Gunners et de manière générale, le Français a traversé la rencontre comme une ombre, guère impliqué dans le jeu merengue. Déjà à la 28e minute, il avait joué avec le feu au contact de Santiago Mouriño, sans conséquence.
Mais à la 38e minute, après une intervention à hauteur de tibia sur Antonio Blanco, la VAR a appelé César Soto Grado pour que le carton jaune se transforme en rouge. Il pourrait être lourdement sanctionné après un geste qui aurait pu briser la jambe du Babazorro.
Camavinga, l'éclair bienvenu
Avant cela, le Real Madrid n'avait proposé un contenu particulièrement palpitant. Rodrygo a tenté sa chance le premier. Puis sur un corner, Raúl Asencio a cru ouvrir le score mais, après appel de la VAR, une faute évidente d'Antonio Rüdiger sur le gardien Jesús Owono, a été signalée.
Dans une position plus haute sur le terrain, probablement celle qui lui sied le mieux, Eduardo Camavinga a combiné avec Fede Valverde avant de placer un enroulé du gauche magnifique pour signer son tout premier but de la saison (34e).
C'était bien payé pour la Casa Blaca car Alavés exerçait un pressing intense, mettant en difficulté Aurélien Tchouaméni et encore plus Fran García sur le côté gauche. Carlos Vicente a vu une frappe enroulée du gauche fuir la cage merengue, de peu (36e).
Le début de deuxième période n'a pas été plus brillant : Owono n'a pas été particulièrement sollicité. Thibaut Courtois a eu des matches plus délicats mais Kike García a cadré deux têtes (50e, 57e), Toni Martín a trouvé les gants du Belge (51e), tout comme le nouvel entrant Toni Martínez, de nouveau sur un coup de tête (64e) et Blanco sur un tir bien placé mais trop ambitieux (68e).
Davide Ancelotti a fait entrer Belligham et Vinicius et le Brésilien a obtenue l'expulsion directe, via la VAR, de Manu Sánchez, coupable d'une semelle sur le mollet après avoir été devancé par le numéro 7 qui aurait pu filer au but (70e). Cela a réveillé le Real Madrid. De loin, Valverde a expédié une frappe lourde qui a flirté avec le poteau d'Owono (71e). Et puis plus rien, jusqu'à ce que Bellingham ne la joue trop facile et bute sur le gardien d'Alavés (89e). A la dernière minute des arrêts de jeu, Lucas Vázquez a cherché la lucarne sur coup franc, sans y parvenir (90e+8).
Le Real Madrid s'impose dans la douleur, à l'image du Barça à Leganés samedi, et reste en course en Liga avec 4 points de retard et encore 7 journées à disputer.