"Ça commençait à être long", a déclaré Fiorot ce vendredi à l'AFP. "Mais je ne regrette pas cette attente et ces combats que j'ai eus avant parce que ça va me servir pour ce combat pour le titre."
Fiorot affronte la championne de sa catégorie Valentina Shevchenko le 10 mai à Montréal, alors que la combattante de 35 ans attendait sa chance depuis quasiment deux ans. Sa victoire contre Katlyn Chookagian, alors challenger N°1, en octobre 2022, devait déjà lui ouvrir les portes d'un combat pour le titre, mais la Française a finalement dû patienter.
"Ça m'a fait prendre de l'expérience", a-t-elle estimé. "J'ai pu encore augmenter mon niveau, me perfectionner dans tous les domaines, et surtout j'ai affronté des adversaires de haut niveau entre-temps (victoires contre Rose Namajunas en septembre 2023 puis Erin Blanchfield en mars 2024, NDLR). Pour la confiance, c'est vraiment une bonne chose."
"Je suis contente d'avoir ce combat-là maintenant, c'est le parfait timing. Je pense que ça aurait été plus difficile si j'avais eu le combat avant. Je n'aurais pas été aussi confiante que je le suis aujourd'hui", a-t-elle ajouté.
En cas de victoire, Fiorot, alias "The Beast", deviendrait la première représentante tricolore à décrocher une ceinture mondiale à l'UFC.