Pour la première titularisation de Rodri depuis sa grave blessure au genou, Manchester City s'est logiquement imposé face à la Juventus (5-2). Le bilan des Citizens est éloquent dans ce groupe G : trois victoires, 13 buts, 1 seul encaissé. Les Bianconeri se qualifient également pour les 1/8 de finale de la compétition.
Défenses en péril
Le début de match a été scandé par deux buts qui n'ont pas mis à l'honneur les aptitudes défensives de part et d'autre. Coupable d'une montée à contre-temps, Alberto Costa a laissé le champ libre à Jérémy Doku qui, à la réception d'une passe de Rayan Aït-Nouri, a pris tout son temps pour crocheter Pierre Kalulu avant d'ajuster Michele di Gregorio d'un enroulé du droit au second poteau (9e).
Cet avantage a été de courte durée. Ederson a voulu relancer court mais a totalement raté sa passe et Teun Koopmeiners en a profité pour intercepter avant de conclure d'un tir sous le ventre du gardien brésilien, très mal sorti pour boucher l'angle (11e).
Le festival des cadeaux s'est poursuivi à la 26e minute. Après avoir délivré un centre dangereux quelques instants plus tôt, Savinho a décalé Matheus Nunes sur le côté droit de la surface bianconera. Se pensant sous pression alors que la passe au second poteau ne présentait aucun danger, Kalulu s'est mis le feu tout seul et il a marqué contre son camp.
Les Citizens ne laissaient que les miettes à la Juve, recroquevillée dans son premier tiers. Alors qu'un orage énorme commençait à s'abattre sur Orlando, Aït-Nouri a été proche de faire le break mais di Gregorio a pu écarter le danger (40e).
Dans les arrêts de jeu, il a fallu une nouvelle fois toute la vigilance du gardien italien pour détourner une tentative lointaine et puissante d'Omar Marmoush (45e+3). Sa troisième parade de grande classe lors de cette première mi-temps mais son intervention face à Bernardo Silva à bout portant dès la 3e minute a finalement été annonciatrice des difficultés collectives de l'équipe d'Igor Tudor.
City une classe au-dessus
Entré en jeu à la pause, Erling Haaland a été trop court sur sa première situation exploitable (47e) avant de marquer... avec un double contact involontaire pour conclure un mouvement initié par une passe en profondeur de Savinho suivie d'un caviar de Tijjani Reijnders (53e).
Toujours aussi atone, la Juve a été proche de réduire l'écart avec un circuit de passes basique mais efficace : dégagement de di Gregorio, duel aérien remporté, passe en profondeur de Kenan Yildiz fraîchement entré pour Dusan Vlahovic, mis en échec par une sortie prompte d'Ederson (67e).
Une opportunité manquée payée dans la foulée. Entré trois minutes plus tôt, Phil Foden n'a plus eu qu'à pousser le fond après qu'une nouvelle approximation défensive bianconera a permis à Savinho d'hériter d'un ballon facile à négocier à bout portant (69e).
Il ne manquait qu'un but à Savinho pour compléter son match de haute volée. Après un corner où di Gregorio a réalisé une nouvelle parade pour repousser une frappe à bout portant d'Haaland, le Brésilien a repris sans contrôle à 20 mètres pour transpercer le gardien d'une ogive qui a ricoché sur la transversale avant de faire trembler les filets (76e).
La Juventus a réduit l'écart, sur une passe exceptionnelle d'Yildiz qui a permis à Vlahovic d'atténuer le marasme (84e).
Sorti du banc, Rayan Cherki a eu une balle de 6-2 après une fixation d'Haaland mais si le contrôle semelle était divin, la finition n'a pas été du même acabit, ce qui a permis à di Gregorio de briller une ultime fois (90e+1).
Avec ce succès, Manchester City fait acte de candidature pour la victoire finale dans cette Coupe du monde des clubs.
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