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Malgré une belle résistance, Royer tombe contre Bublik en finale de l'ATP 250 d'Hangzhou

Valentin Royer
Valentin RoyerAFP

Au terme d'une finale sans break, Alexander Bublik a pris le meilleur sur Valentin Royer, issu des qualifications (7-6 (4), 7-6 (4) en 1h53). Le Français devient 75e mondial.

Pour sa première finale sur le circuit principal, Valentin Royer avait droit à un morceau de choix en la personne d'Alexander Bublik. Malgré la fatigue, le Français a tenu la dragée haute à son adversaire. 

Au service, les deux joueurs n'ont quasiment rien laissé à l'autre, hormis à 2-1 pour le Français quand il a poussé le Kazakh aux avantages, sans se procurer de balle de break. Si le pourcentage de première balle était raisonnable (légèrement sous les 70%), la conversion ne laissait pas de place aux longs échanges, avec plus de 85% de réussite de part et d'autre. L'unique friabilité au service était à mettre au passif de Bublik, avec 50% de points remportés derrière sa 2e balle. 

Le 19e mondial a fait le mini-break d'entrée de jeu décisif mais Royer a égalisé sur le point suivant. À 4-3 en faveur de Bublik, Royer a pris un grand risque sur son deuxième coup de raquette et envoyé son coup droit dans le couloir. Lors de l'échange suivant, le Français a lâché la même frappe, avec la même conséquence. Bublik a fait une double-faute avant de conclure... sur un ace en deuxième balle, son 9e de la première manche (7-6 (4)).

Bublik a ouvert le deuxième set sur son service... et il a concédé les premières balles de break du match. Au prix d'un rallye énorme, avec deux amorties, le Kazakh s'en est sorti alors que Royer a préféré croiser son passing plutôt que de jouer long de ligne. Finalement, Bublik s'en est sorti sans frais. Royer aussi sur son engagement, également mené 15-40 initialement. 

À nouveau, tout s'est joué au jeu décisif. Royer a craqué le premier après le changement de côté mais, mené 5-3, il a  profité d'une double faute de Bublik pour effacer le mini-break mais il a été trop court sur un passing croisé de son adversaire qui s'est offert deux balles de match. Avec un coup droit long de ligne dans la lucarne, Bublik s'est imposé contre Royer, auteur d'un tournoi magnifique puisqu'il est sorti des qualifications pour se hisser en finale (7-6 (4), 7-6 (4)).