"On veut représenter l’Atlético aussi bien que possible et maintenir notre position". Les objectifs ont été présentés par Diego Simeone dans une interview avec DAZN avant le départ de son groupe à Los Angeles. Bien décidé à se battre pour la Coupe du monde des Clubs, l'Argentin devra encore se réinventer et déjouer les plans d'une équipe qu'il a déjà battu cette année : le PSG.
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"On va faire du mieux possible"
L'appel à performer avec toujours autant d'ardeur du coach à ses joueurs ne pouvait qu'être évident. Fidèle à ses principes et à son mojo, Diego Simeone compte bien aborder la compétition continentale comme il l'a toujours fait : en souhaitant que ses joueurs donnent le meilleur d'eux-mêmes, "faire du mieux possible".
Ils n'auront de toute façon pas d'autre choix. Sans véritable recrue avant le tournoi (ou bien avec Clément Lenglet, déjà présent cette saison et actuellement blessé), ni changement drastique au sein de l'effectif, l'Atlético risque d'être très semblable à celui qui a performé tout au long de la saison 2024/25.
Bonne ou mauvaise nouvelle ? Cela dépendra de la mobilisation des joueurs. Entre la fin de la Liga (le 25 mai dernier pour les Rojiblancos) et le début du Mondial des Clubs, le repos a été de mise pour une grande partie de l'effectif. La plupart des cadres ont donc pu bénéficier de longues vacances et reprennent le chemin des terrains en forme. Et si ce n'est pas le cas des Argentins ou encore de Robin le Normand, les joueurs pourront toujours faire parler ce qu'ils ont acquis en sélection pendant la trêve.
En revanche, l'Atlético sera "coincé" avec les mêmes figures de la saison passée. Les problèmes rencontrés cette année pourraient donc ressurgir et contre le PSG, récemment Champion d'Europe, il conviendra de les éviter au maximum.
Se défaire des vieux travers
Le dernier mois de compétition n'a pas été des plus mirobolants dans le jeu pour les Madrilènes. Sans titre à disputer, l'équipe s'est relâchée et s'est montrée sans inspiration dans la plupart de ses matchs. En manque de créativité à Alavès, elle a par exemple fait match nul (0-0), puis perdu à Osasuna (2-0). Mais, et c'est là tout le paradoxe de l'équipe rouge et blanche, elle est parvenue à battre la Real Sociedad (4-0), Gérone (4-0) et le Real Betis (4-1) avec un nombre incroyable de buts. La faute, en partie, à des défenses clairsemées et à bout de souffle.
De plus, l'équipe a tendance à se réveiller relativement tard. Ce qui, certes, serait peut-être encore efficace contre le PSG (elle l'a emporté 2-1 dans le temps additionnel en novembre dernier). Cependant, à long terme, peut leur être préjudiciable.
L'enjeu défensif sera également à l'honneur. Les flèches du PSG n'hésiteront pas à provoquer sans relâche. Les trous constatés devant Jan Oblak, et les erreurs des latéraux devront être oubliées. S'ils ont été travaillés cet été, alors, les dés seront relancés.
Le reste du groupe B est abordable pour les Colchoneros. Avec un Antoine Griezmann revigoré, ainsi qu'un Oblak toujours aussi solide, rien ne sera facile. L'issue du premier rendez-vous est par conséquent ouverte.