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Luis Enrique : "Pedri, c'est Harry Potter !"

Luis Enrique
Luis EnriqueFRANCK FIFE/AFP

L'entraîneur du PSG a succédé à Achraf Hakimi en conférence de presse à la veille de FC Barcelone-PSG.

Retour à Barcelone : en premier lieu, je voudrais remercier le président pour mettre le nom de la Fundación Xana sur les maillots demain. C'est un geste très spécial et il faut continuer d'aider les familles et les enfants. C'est un moment très spécial pour nous, nous n'oublierons pas ce geste. 

C'est toujours beau d'être là à Barcelone, c'est ma maison, l'endroit où j'ai vécu la majeure partie de ma carrière, comme joueur et entraîneur. C'est spécial, avec le soleil (rires). Ce n'est pas le Camp Nou, mais j'ai beaucoup de souvenirs dans le stade olympique de Montjuïc.

Cleansheet : ce que nous cherchons, c'est l'équilibre défense-attaque. Si on pense au match, c'est difficile de voir deux équipes pareilles car Barcelone défend très bien, qui défend haut avec des risques. Pour le public et les équipes, ce sera un très beau match. 

Absents majeurs : il y a beaucoup de manières de le voir, mais on peut avoir des excuses ou avoir des résultats. Nous, nous voulons des résultats, peu importe les joueurs sur le terrain. Demain, on préparera le match comme d'habitude, pour le gagner. 

Revanche du 1/4 de finale de 2024 : ce sera un beau match, quand tu as deux équipes avec la même mentalité, avec la volonté de jouer un football d'attaque, de prendre le ballon. Ce sera la clef. 

Vitinha-Joao Neves-Fabián Ruiz : il faut attendre l'entraînement d'aujourd'hui, je ne sais pas s'ils joueront, honnêtement. La décision viendra des joueurs plus que de moi, ils diront s'ils sont prêts. C'est un match important mais pas déterminant.  On fera l'entraînent et demain main, on ferra le feeling des joueurs. 12-13 joueurs peuvent jouer, on va voir. 

Similarité avec le Barça : c'est excitant et passionnant de jouer une équipe qui a la même mentalité au plus haut niveau, une équipe que j'ai connue il y a très longtemps. Avec leur entraîneur et leurs joueurs, c'est la même philosophie de jouer un bon football, je gagner, de marquer le but en plus. 

Reconnaissance : par la presse... je me suis toujours senti valorisé (rires). Pourquoi riez-vous ? (rires) J'ai la chance d'être aimé à Paris dès le premier jour par tout le club et les supporters. À Barcelone, j'ai été capitaine, coach de la B et de l'équipe première. C'est ma maison, je serai toujours reconnaissant. C'est la plus belle chose qui existe, l'amour des supporters. 

Staff : c'est 100 % de responsabilité quand l'équipe perd, on le voit quand les entraîneurs sont virés. Quand on gagne, on s'occupe peu des coaches. Gérer une équipe de haut niveau a des complications, mais nous avons la chance d'avoir de nombreux joueurs à toutes les lignes et l'argent pour recruter et nous renforcer. 

Pedri : je le connais bien, je l'ai eu avec la sélection, c'est Harry Potter ! J'espère qu'on le fera peu participer au jeu. il y a aussi Frenkie de Jong, Pau Cubarsi derrière, Lamine Yamal. Le match présente des possibilités contre une équipe très forte avec le ballon, mais aussi sans.

Le projet du PSG : une caractéristique que les entraîneurs de grands clubs ont est que le passé est le passé. Nous pensons au présent et au futur. Il y aura beaucoup de fans du PSG, ça nous réconforte. On ne spécule pas car le Barça va venir avec une grande version sportive et aussi émotionnelle. 

Le Barça d'Hansi Flick : J'adore l'équipe de Flick depuis le début, il connecte avec l'idée du jeu Barça, qui va de l'avant, qui presse, qui défend haut. Je suis Culé et socio culé je le serai toujours. J'aime cette équipe car elle est divertissante.