C'est l'une des stars de l'équipe parisienne. Depuis son arrivée au PSG en 2020, Luc Steins n'a cessé de ravir les supporters grâce à sa vivacité, son adresse et sa résilience. Prolongé par le club jusqu'en 2029 cette saison, il continue de porter l'offensive parisienne et devrait être l'une des raisons du succès des siens en Coupe de France ce dimanche.
Un meneur important
Avec le départ de Nikola Karabatic l'été dernier, Steins a pris encore plus d'importance au sein de l'offensive du PSG. Déjà beaucoup utilisé par Raul González lors des deux saisons précédentes, le demi-centre a pris encore du poids cette saison.
En tant que cadre et grand habitué du haut niveau, Steins a ainsi surfé sur un très bel Euro personnel (leader incontesté et capitaine de la sélection néerlandaise) pour mieux appréhender la compétition régulière. Les rotations anticipées et les enclenchements marqués dans les attaques parisiennes passent évidemment par lui. Grâce à sa petite taille - 1m73, il se faufile toujours dans les plus petits espaces et fait preuve de pugnacité, même face à des joueurs largement plus grands que lui. Son caractère teigneux en fait l'atout principal du PSG de cette saison : une équipe fragile et instable.
Cependant, cela le desserre aussi. Son jeu direct a perdu en efficacité cette année. Il n'a pu que marquer 3 buts dans le match décisif contre Nantes (1/4 de finale de Coupe de France), malgré 100% de réussite. Le public français le sait déjà : il est une pièce maîtresse pour le PSG et, même son édifice. Mais, s'il veut inverser la tendance des dernières saisons, il se doit d'être à son meilleur niveau ce dimanche.
Une saison à double constat
Steins a passé la barre des 400 réalisations en Championnat début mai contre Toulouse. Il a ainsi presque ponctué une saison qui a été grandement mitigée. S'il a réussi à se montrer présent dans la grande majorité des matchs qu'il a joués, l'équipe n'a pas forcément suivi. Lutte contre Nantes en Starligue pendant une bonne partie de l'année, passage en 1/2 de Coupe de France en allant jusqu'aux tirs au but en 1/4, élimination précoce en Ligue des champions (avant les 1/4)... Tout n'a pas favorisé sa progression.
Il a néanmoins, comme dit précédemment, su faire parler ses qualités et a assumé son statut de cadre. Ainsi, il est le meilleur passeur du Championnat (187 offrandes), et possède un rendement de 4,17 tirs par match en Starligue, soit son 2e meilleur rendement après la saison 2023/24. Une statistique retrouvée aussi en C1 (4 tirs).
Pour celui qui affirmait lors de sa prolongation que "quand tu es au PSG, tu as toujours la pression. Ici, il faut toujours gagner tous les matchs", et qui assurait en début de saison vouloir faire mieux en Ligue des champions que la saison précédente : l'heure est à la performance pour essayer de faire honneur à son rôle d'édifice face à une équipe montpelliéraine qui ne lui fera pas de cadeau.