Cette saisie de 55 millions d'euros, obtenue par ordonnance en avril par l'attaquant du Real Madrid, avait été annulée par la justice le 26 mai.
Le juge de l'exécution des peines du tribunal judiciaire de Paris avait alors ordonné "la mainlevée des saisies conservatoires" sur trois comptes du club, estimant que le club apportait les garanties suffisantes pour démontrer qu'il paierait spontanément cas de condamnation.
Cette décision signifiait alors que le club récupérait l'argent préalablement saisi. Mais dans la foulée, les avocats de Kylian Mbappé avait fait appel de cette annulation, à la fois sur le fond, mais en réclamant également le maintien de la saisie de l'argent avant que l'affaire ne soit jugée en appel.
C'est sur ce deuxième volet plus technique que la cour d'appel s'est prononcée le 9 décembre en confirmant l'annulation de cette saisie conservatoire de 55 millions d'euros, selon plusieurs sources proches du dossier.
L'audience d'appel sur le fond sera elle jugée le 20 mai, a précisé une de ces sources.
"Pour la deuxième fois, les juridictions ont confirmé l'absence de fondement des demandes de Monsieur Mbappé relatives aux saisies qu'il avait fait pratiquer sur les comptes du Club en avril dernier. Fondamentalement, l'ensemble de ce différend est simplement une question de bonne foi, de maintien des valeurs et de respect des engagements pris", a réagi l'avocat du club Renaud Semerdjian.
Contacté samedi par l'AFP, l'entourage du capitaine des Bleus n'a pas réagi.
Cette décision arrive quelques jours avant le rendez-vous mardi devant le Conseil des prud'hommes qui rendra son jugement après l'audience de novembre, où Mbappé a réclamé 263 millions d'euros et le PSG 440 millions en contrepartie.
Le PSG assure que les deux parties avaient noué un accord durant l'été 2023, stipulant que le joueur, appelé à partir sans indemnité de transfert, abandonnait environ une partie des sommes dues en fin de son contrat pour préserver la santé financière du club. Un "fantasme", selon le camp Mbappé, qui affirme qu'il n'y a eu aucun accord en août 2023.
Les deux camps ont longtemps ferraillé devant les instances sportives, qui se sont dites inaptes à faire exécuter leurs décisions favorables au joueur, du fait d'une audience d'orientation demandée par le club devant le Tribunal judiciaire de Paris. Après avoir été reportée, celle-ci aura lieu le 23 février.
