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Marseille évite le pire face au Paris FC et s'impose grâce à un grand Aubameyang

Aubameyang, le grand sauveur de Marseille face au Paris FC.
Aubameyang, le grand sauveur de Marseille face au Paris FC.Photo par CHRISTOPHE SIMON / AFP

Pour sa première de la saison au Vélodrome, Marseille s'est imposé 4-2 face à un Paris FC qui aurait pu mériter mieux. Aubameyang, qui faisait son grand retour devant son ancien public, a porté les siens grâce à un doublé et un penalty provoqué. Si l'OM l'a emporté, l'équipe, elle, n'a pas du tout rassuré défensivement.

Après la tourmente, les polémiques et les déclarations en tout genre dans la presse durant toute la semaine, l'Olympique de Marseille et Roberto De Zerbi devaient répondre sur le terrain ce samedi à 17h, à l'Orange Vélodrome. Fini les on-dit autour de l'altercation entre Rabiot et Rowe - les deux hommes n'étaient forcément pas sur la feuille de match -, on s'attendait à une réaction des onze joueurs choisis pour disputer le match et calmer les ardeurs d'un écosystème marseillais déjà au bord de la crise après une seule journée de Ligue 1. 

En face, le PFC, après sa défaite 1-0 contre Angers le week-end dernier, avait à cœur de profiter de la situation côté OM pour tenter un coup. Ce sont d'ailleurs les hommes de Stéphane Gilli qui se sont créés la première grosse opportunité du match en transition : Moses Simon, qui est trouvé dans le couloir gauche suite à une excellente transversale de Mbow, adresse un centre à Geubbels qui, de la tête, trouve le poteau droit de Rulli (5e). 

Au marquage, c'est Balerdi qui se retrouve battu dans son dos. Après les critiques essuyées toute la semaine suite à sa faute de marquage contre Rennes, voilà que l'Argentin montre une nouvelle fois ses quelques lacunes qui peuvent lui coûter cher. Marseille répond du tac au tac avec Aubameyang. L'attaquant marseillais est bien trouvé dans la profondeur et tente un bon lob sur Nkambadio, mais le ballon touche encore le poteau (13e). Mais Aubam' continue de poser des problèmes à la défense du PFC et parvient à provoquer un penalty après avoir été déséquilibré par un tacle d'Otavio (15e).

Le VAR appelle Monsieur Marc Bollengier à revoir l'action et Mason Greenwood transforme du plat du pied droit le penalty, trompant à contrepied le gardien adverse (18e). L'OM est soulagé et profite du temps fort pour inscrire un second but, encore une fois sur coup de pied arrêté. Le buteur devient passeur et le "passeur", celui qui a provoqué le penalty, se transforme en buteur. Greenwood envoie un centre millimétré sur corner pour Aubameyang, qui reprend le ballon d'une reprise acrobatique du pied gauche (24e). 

Marseille se fait très peur, Aubameyang grand sauveur 

2-0 pour l'OM, le Vélodrome explose de joie, mais les Marseillais, qui se croyaient à l'abri, vont avoir une mauvaise surprise. S'ils sont parvenus à se montrer clinique face au but, les Parisiens, eux, n'ont pas trop de mal à se montrer dangereux de l'autre côté. Après Geubbels en tout début de match, c'est Marchetti qui a manqué le cadre de peu (19e). Un avertissement qui semble ne pas avoir été pris en compte par l'OM, qui va voir le PFC réduire rapidement l'écart après le deuxième but. Paris réagit à l'orgueil par l'intermédiaire de Kebbal, qui trompe Rulli grâce à un parfait enroulé du pied gauche terminant dans la lucarne (28e). Non, Marseille n'est pas à l'abri et Paris continue de pousser, à l'image d'une autre action de Simon (37e) et d'un but refusé à Geubbels pour hors-jeu (39e).

On sent donc que Paris peut revenir dans ce match, la peur de jouer au Vélodrome est passée et les joueurs de Gilli pensent pouvoir tenir tête pour de vrai à ceux de De Zerbi. Sur la dynamique de la fin de la première période, Simon est trouvé au second poteau par Maxime Lopez, mais rate de peu sa tête (55ᵉ). Nouvelle alerte dans la défense marseillaise, qui, sur l'action suivante, va se faire prendre. Et une nouvelle fois, le fautif, comme à Rennes, s'appelle Balerdi. Totalement laxiste sur son positionnement, l'Argentin couvre la position de l'attaquant nigérian suite à une offrande de Kebbal et trompe Rulli avec son tir croisé du droit à ras de terre (58ᵉ). 

C'est dur pour l'OM qui, même à 2-0, n'est pas parvenu à tenir son avance. Mais c'est surtout mérité pour le Paris FC qui a su tout au long de la rencontre se montrer dangereux. Non, les Parisiens ne refusent pas le jeu et sont même tout proches d'inscrire le 3-2 sur une nouvelle frappe du jeune Kebbal qui passe juste au-dessus de la barre (65ᵉ). Malheureusement, cet allant, qu'incarne à la perfection ce promu qu'est le PFC, va être rattrapé par la maladresse et cette volonté de trop bien faire. 

Tout juste entré en cours de jeu, Doucet est un poil naïf et se fait avoir par le pressing de Nadir, qui récupère un excellent ballon plein axe. Le ballon tombe dans les pieds d'Aubameyang dans la surface de réparation, qui place un plat du pied droit, trompant pour la troisième fois du match Nkambadio (73ᵉ). Pour son grand retour au Vélodrome, celui qui a fêté ses 36 ans en juin dernier se transforme en sauveur. Marseille aura eu chaud, mais parvient à l'emporter à l'orgueil. D'une frappe à 25 mètres, Pierre-Emile Højbjerg marque le quatrième et ultime but de son équipe (81ᵉ). Greenwood, lui, manquera un cinquième potentiel sur penalty (85ᵉ), mais Robinio Vaz l'inscrira en toute fin de match d'une frappe du pied droit (95e). Marseille s'est fait peur, mais s'impose finalement très largement à l'orgueil !