"La commission exécutive va prendre exactement la même approche que celle adoptée à Paris", a annoncé à la presse la nouvelle présidente du CIO, Kirsty Coventry, c'est-à-dire la possibilité de concourir sous drapeau neutre, à titre individuel, à condition de n'avoir aucun lien avec l'armée et de n'avoir pas publiquement soutenu l'invasion de l'Ukraine.
Guettée depuis des mois, cette décision adoptée lors d'une réunion à Milan n'est pas une surprise, puisque Kirsty Coventry avait contribué à la solution retenue à Paris, et ne s'en était pas distanciée depuis.
"Il est préférable pour notre mouvement de veiller à ce que tous les athlètes soient représentés", déclarait d'ailleurs la Zimbabwéenne dès son élection en mars à la tête du sport mondial.
La présence clairsemée des Russes et Bélarusses dans la capitale française - 25 athlètes au total pour 5 médailles - avait satisfait l'instance olympique, qui voulait rassembler des sportifs du monde entier tout en évitant un boycott de l'Ukraine et de ses plus proches alliés.
L'ampleur de leur délégation dépend désormais des fédérations internationales, chargées du processus de qualification et qui continuent pour certaines à bannir Russes et Bélarusses de leurs compétitions.
C'est notamment le cas de la Fédération internationale de ski - dont les disciplines représentent plus de la moitié des podiums des JO d'hiver - de celle de biathlon et de luge, alors que celle de patinage autorise un concurrent par nation et par discipline.
