France
Lloris (8)
Koundé (7) Varane (6) Konaté (8) Hernandez (6)
Griezmann (9) Tchouaméni (6) Fofana (5)
Dembélé (5) Giroud (5) Mbappé (6)
Maroc
Bono (5)
Dari (4) Saïss (non noté, puis Amallah 5) El Yamiq (4)
Hakimi (5) Ounahi (7) Amrabat (7) Mazraoui (5,puis Attiah-Allah 5)
Ziyech (6) En Nesyri (3) Boufal (6)
Le MVP : Antoine Griezmann
Le meneur des Bleus a de nouveau fait étalage de toute sa science du jeu. C'est lui a mis le feu dans le dernier tiers marocain sur l'ouverture du score de Théo Hernandez. C'est encore qui a récupéré un nombre incalculable de ballons dans l'entrejeu. C'est toujours lui qui s'est replié dans la surface française, faisait office de libéro pour intercepter les ballons adverses, alors que les Lions de l'Atlas poussaient pour revenir. Cet homme est phénoménal !

Le Patron : Hugo Lloris
Déjà immense contre l'Angleterre, le gardien a sorti deux occasions marocaines en 1re période, d'abord sur une frappe remarquable d'Azzedine Ounahi qui prenait la direction du petit filet, ensuite sur un ciseau de Jawad El-Yamiq juste avant la pause. Dans les airs, il est toujours intervenu pour faire respirer son équipe quand il ne fallait pas être sujet à la fébrilité.
La Bonne Surprise : Ibrahima Konaté
Propulsé dans le XI de départ en raison de la méforme de Dayot Upamecano, souffrant mais tout de même sur le banc, le défenseur de Liverpool a été quasiment parfait. Solide dans le duel, à propos dans ses interventions, notamment en 2e période au plus fort de la domination marocaine, Konaté a réalisé un grand match et postule pour une place en finale.
La Déception : la malchance marocaine en défense
Ce fut un match paradoxal pour les Lions de l'Atlas. Loués pour leur défense de fer, les Marocains n'ont pas eu leur rendement habituel. D'une part la malchance a frappé Walid Regragui : Nayef Aguerd, déjà incertain, s'est blessé à l'échauffement et Achraf Dari est entré dans le XI de départ à l'improviste. Ensuite, Jawad El-Yamiq, titularisé pour évoluer en 5-3-2, a glissé et ouvert la voie à Antoine Griezmann sur l'ouverture du score dès la 5e minute. Quelques instants plus tard, la cuisse du capitaine Romain Saïss, lui aussi incertain, a définitivement lâché. Contraint de se réorganiser, le sélectionneur est passé à 4 derrière. Et malgré tout ça, le Maroc a tenu la dragée haute aux Bleus et aurait pu (dû ?) égaliser après avoir dominé dans l'entrejeu pendant un très long moment. Avec un tel acharnement du sort, combien d'équipes auraient pu réaliser un tel match ?