Ils combinent sept tirs chacun contre Toulouse (2-0), mais n'ont pas réussi à se montrer décisifs. Mama Baldé et Ludovic Ajorque sont restés muets le week-end dernier au sein de la ville rose. Déjà peu efficaces contre Lille (3-3), ils n'ont pas d'autre choix que de s'améliorer pour maintenir la barque du navire des Pirates.
Où sont Baldé, Ajorque et Del Castillo ?
On ne peut pas dire que les hommes du trident d'Eric Roy ne s'impliquent pas dans leur match. Au contraire, ils percutent, provoquent, décalent, et tirs au but dès qu'ils en ont la véritable occasion. Aux sept tirs des attaquants déjà mentionnés s'ajoutent par exemple les deux de Romain Del Castillo. Néanmoins, cela reste pleinement insuffisant.
La profondeur de banc de Brest n'est pas la meilleure. Et étant donné que le club ne compte pas vraiment recruter d'ici la fin de saison, les joueurs sont contraints d'évoluer pleinement sur le terrain pour obtenir de bons résultats.
Oui, mais voilà. Baldé, malgré d'intenses foulées et frappes tentées, n'a pas pu renverser l'issue du match. Ajorque, bien qu'engagé avec sa grande taille, n'a pas su se servir avec précision de son coup de tête. Quant à Del Castillo, ses centres étaient bien pensés, mais pas assez nombreux.
Même souci contre le LOSC en match d'ouverture. Baldé a tiré à quatre reprises au but, Del Castillo et Ajorque une seule fois. Les trois n'ont toujours pas marqué le moindre but, ce qui commence à déjà se ressentir. Et malheureusement, ce ne sont pas non plus les retours défensifs qui les sauvent (5 buts pris en 2 matchs).
Le collectif primera sur le reste
Le Stade Brestois rencontre à nouveau ses vieux démons. En défense, il lui arrive de prendre l'eau. Au milieu de terrain, on sauve les meubles. En attaque, les buts sont rares. Alors, le collectif réagit. Lors de la 1re journée, les trois buts inscrits par les Ty'Zefs l'ont été par Kamory Doumbia (2) et Julien Le Cardinal. Tous deux ne sont pas attaquants. Pourtant, ils ont permis aux leurs de prendre le point du match nul.
Il semblerait donc qu'en l'absence d'efficacité offensive, Brest se repose sur son collectif et des éclairs de génie de ses autres joueurs. Une tactique assez bancale qui n'arrangera probablement personne sur le long terme.
Eric Roy l'a bien souligné au sortir du match contre Toulouse : "À un moment donné, sur la première période, dans notre temps un peu plus fort, on aurait dû être capables de faire la différence. On ne l’a pas fait, et on l’a payé".
Avec un peu plus de réussite, cependant, le vent tournerait pour les Brestois. La prochaine tentative se trouve au Stade Bollaert, vendredi. Le SB29 accueillera ensuite le Paris FC et Nice mais, entre temps, la trêve internationale sera passée par là pour peaufiner les automatismes offensifs.