La judoka Chamila Dilani, son entraîneur Asela de Silva et la lutteuse Shanith Chathuranga ont disparu fin juillet 2022 alors qu'ils participaient à ces Jeux. Sept autres athlètes avaient fait de même le mois suivant, à l'occasion de la compétition qui se tenait du 28 juillet au 8 août dans cette ville du centre de l'Angleterre.
Vendredi, un tribunal de Colombo a émis un mandat d'arrêt auprès des aéroports sri-lankais et une interdiction de voyager à l'encontre de ces 10 personnes, lutteurs, boxeurs mais aussi beach-volleyeurs, qui ne sont jamais rentrées chez elles.
La police sri-lankaise a aussi sollicité l'émission de notices rouges par Interpol en vue de leur arrestation à l'étranger. L'inspecteur Supun Vidanage a souligné auprès de l'AFP que sept d'entre elles avaient disparu avant même de participer aux Jeux, portant gravement atteinte selon lui à l'image de leur pays.
Afin de prévenir un tel scénario, l'encadrement de la délégation sri-lankaise à Birmingham avait confisqué, en vain, les passeports de ses 160 membres. En 2004 déjà, alors que le Sri Lanka n’avait même pas d’équipe nationale de handball, 23 personnes prétendant représenter leur pays s'étaient frayées un chemin jusqu'à un tournoi en Allemagne avant de s'évaporer dans la nature.