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Le Sri Lanka affirme que sa suspension par l'AMA est liée à des "problèmes de procédure"

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Photo d'illustration.THILINA KALUTHOTAGE/NurPhoto via AFP

Les sanctions prises à l'encontre du Sri Lanka par l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour non conformité au code mondial sont la conséquence de "problèmes de procédure", a déclaré ce mercredi l'instance dirigeante locale.

L'Agence nationale antidopage sri lankaise (SLADA) a affirmé que des modifications législatives étaient actuellement examinées par le Parlement.

"Ce sont des difficultés procédurales. Tout cela sera réglé dans les prochaines semaines", a déclaré à l'AFP Shiromi Pilapitiya, directrice générale de la SLADA. "Une fois fait, nous serons réintégrés", a-t-elle assuré.

Le conseil des ministres a approuvé en mai les amendements qui lui avaient été soumis mais ils doivent désormais être votés par le Parlement. L'un d'entre eux prévoit notamment d'élargir la liste des substances interdites pour les athlètes. Le Sri Lanka a adopté des lois antidopage en 2013.

Après avoir accordé fin mars un délai de quatre mois, l'AMA, basée à Montréal, a annoncé mardi plusieurs sanctions contre le Sri Lanka pour ne pas s'être mis en conformité dans le délai imparti.

Ainsi, ce pays ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux jusqu'à sa réintégration par l'organisation. Les représentants sri lankais ne seront pas non plus éligibles pour siéger dans les comités ou conseils d'administration de l'AMA.

Et si le pays ne parvient pas à réintégrer l'organisation d'ici 12 mois, l'Agence mondiale se dit prête à infliger une "conséquence additionnelle" : l'interdiction de hisser le drapeau du Sri Lanka aux Jeux olympiques et dans tout autre événement sportif d'envergure.


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