Ils ont perdu Ayoub Abdi avant cette importante échéance de mercredi, mais sont toujours prêts à aller provoquer la victoire à domicile contre le Sporting. Les Nantais regardent droit devant eux dans le prochain choc de Ligue des champions. Tombeurs de Plock lors de la précédente double confrontation (54-49, score cumulé), ils veulent réitérer et prouver leur solidité pour atteindre le Final Four de cette année.
"Etre capables de repartir au combat"
Rien n'est facile en fin de saison, et cela n'est pas différent pour H. Le club a été éliminé de Coupe de France par le PSG, est toujours à la poursuite du Championnat, mais compte trois points de retard sur Paris et, joue l'Europe. Dans ces conditions, l'objectif est bien entendu de viser l'excellence. Seulement, cela ne rime pas forcément avec facilité.
Les deux rencontres de 1/8 de finale ont été difficiles contre un Plock motivé. Ce 1/4 de finale risque de l'être encore plus. Fiers d'un parcours important cette année, les Lisboètes sont en effet l'une des surprises cette année et aimeraient encore confirmer en bousculant les Violets.
Dans ces conditions, Grégory Cojean avait affirmé qu'il "faut parvenir à gérer pour être capables de repartir au combat", le 4 avril dernier. Ce dont son équipe est parfaitement en mesure de fait, malgré des absences importantes. "Il va falloir que les joueurs se reposent un peu, se ressourcent. Le but, c'est d’amener tout le monde jusqu’à la fin de la saison".
"Les armes pour répondre"
L'enjeu est de taille. Sans participation en C1 l'an dernier, Nantes a de quoi rivaliser cette année avec de belles participations, notamment de la part de ses internationaux français. Thibaud Briet, Aymeric Minne et Julien Bos font en effet rayonner l'effectif, tout comme Ivan Pesic, impérial contre Plock.
Ce type de match est donc un défi et un objectif important pour les joueurs du H. Cojean déclarait déjà début avril qu'il s'agissait de "matchs différents, d’une intensité exceptionnelle. Des matchs couperets, à la vie à la mort. Les ballons pèsent plus lourd, les joueurs jouent différemment et il faut savoir maitriser ce genre de rencontre".
Interrogé ce mardi, Briet a confirmé le challenge et la motivation dus à ce 1/4 de finale. "Tout le monde veut vivre cela. Savoir que nous sommes à 120 minutes de pouvoir retourner à Cologne, c’est incroyable. La motivation est à 2 000 %. Cela récompenserait notre travail de cette saison. Nous savons où nous voulons aller. Nous sommes en mission. C’est un défi, mais nous avons les armes pour répondre ".