Quand le PSG reçoit Le Havre au Parc des Princes, ce n'est pas une partie de plaisir pour le champion d'Europe. Depuis le retour des Normands en Ligue 1, le club de la capitale a gagné une fois sur deux. C'était le 19 avril dernier (2-1). Un an plus tôt, le HAC avait amorcé son sauvetage grâce à un match nul magnifique (3-3 après avoir mené 3-1).
Pour sa troisième saison parmi l'élite, les Marine et Bleu avancent et perdent peu. Après deux défaites inaugurales contre Monaco et Lens, les joueurs de Didier Digard sont tombés contre Strasbourg (4e journée) et à Marseille, après avoir mené au score jusqu'à l'explusion de Gautier Lloris. Quatre revers, c'est autant que Strasbourg, Lille, Monaco, Lyon et Toulouse qui se situent entre les 4e et 10e places. Douzième, le HAC se bâtit le statut d'équipe difficile à manoeuvrer. Depuis la 5e journée, le club doyen est sur une série de 2 victoires, 5 nuls et une défaite. Les succès contre Auxerre et Brest à trois jours d'intervalle ont donné du relief à ce bilan.
Le Havre marque peu (14 buts en 12 matches) mais, heureusement pour lui, il compense de l'autre côté du terrain. Sorti du carton reçu au Vélodrome (6-2), il n'a encaissé que 11 buts en 11 journées et lors des 4 dernières journées, Mory Diaw n'a été battu qu'une seule fois, contre Nantes (1-1) juste avant la fenêtre internationale. Cela vaut mieux que son statut de 8e défense du championnat.

Avec une défense à 4 qui est quasiment inamovible avec Loïc Nego, le jeune capitaine Arouna Sanganté (23 ans), Lloris et Yanis Zouaoui, le HAC a des automatismes développés depuis plusieurs années, une arme très précieuse quand on joue le maintien, surtout que, pour le moment, Digard n'a pas de problèmes de blessures dans ce secteur. Une gestion physique qui offre de la continuité dans les performances quand des concurrents directs sont sujets aux impondérables qui les rendent friables dans des moments clefs de la saison.
